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Plus de 10 000 Nigérians se réfugient au Tchad

Les déplacés ont traversé la frontière par crainte des attaques de la secte islamiste Boko Haram.


Selon un rapport du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) rendu public mardi dernier, environ 11320 personnes ont quitté le Nigeria pour se réfugier au Tchad voisin. 60% sont des femmes et des enfants. Confrontées aux assauts répétés du groupe islamiste Boko Haram qui a rasé Baga, grand carrefour commercial régional situé dans l’extrême-nord-est, et une quinzaine de villages voisins, elles ont dû fuir pour se cacher au Tchad. Lourdement armés, les assaillants qui y ont débarqué en grand nombre ont tout pillé et incendié sur leur passage. Même les vieillards n’ont pas été épargnés par la colère des islamistes. Dans une espèce de sauve-qui-peut, les populations par milliers se sont déportées vers le Tchad. De 3 000 réfugiés nigérians recensés en territoire tchadien en début décembre 2014, le nombre a quadruplé quelques semaines plus tard seulement.

D’après Ravina Shamdasani, porte parole du HCR, « il apparaît certain que des tueries de masse ont eu lieu». «Suite aux attaques de Boko Haram contre des villages le long de la frontière tchado-nigériane entre le 28 et le 30 décembre dernier, la situation humanitaire s’est détériorée», précise la source. Selon elle, dans leur fuite, 2 000 personnes restent bloquées dans une île du lac Tchad. Mais, le HCR tient à rassurer quant aux mesures en cours pour évacuer les infortunés. Depuis 2009 que Boko Haram mène des attaques dans le nord du Nigeria, environ 135 000 personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que 85 000 autres sont déplacées à l’intérieur du pays.

Devant la gravité de la situation, le gouvernement tchadien, par la voix de son Premier ministre, a lancé un vibrant appel à l’aide internationale. «Nous craignons que cela puisse nous embarquer dans une situation incontrôlable, si nous ne prenons pas des mesures à temps. Le problème est à la fois sécuritaire et humanitaire. La situation humanitaire est préoccupante et nécessite une solidarité internationale car des cas de maladie sont apparus», s’inquiète Kalzeubet Pahimi. Dans un élan de solidarité, les organismes internationaux, notamment la Banque africaine de développement, se disent prêts à voler au secours du Tchad.


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