Ce moment riche en divertissements a eu lieu vendredi dernier en présence du ministre Ama Tutu Muna et de nombreuses personnalités.
Des lumières tamisées, des espaces aménagés, coiffés de toitures en nattes de raphia entrelacées de feuilles vertes, et des épis de maïs séchés, des jets d’eaux aux couleurs phosphorescentes. Le tout bercé par des sonorités diverses et un vent frais du soir. C’est dans ce décor féérique que le ministre des Arts de la Culture (Minac), Ama Tutu Muna et ses convives ont célébré la réouverture du Musée national vendredi dernier à Yaoundé. Un décor magnifique qui a laissé le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Gilbert Tsimi Evouna, sans voix. « Mme le ministre, vous m’avez convaincu », a-t-il dit. Les invités, plutôt sélects, ont passé un moment de divertissement avec Maxim Beloserkovsky et Irina Dvorovenko, premiers danseurs de ballet et ambassadeurs de danse classique et membres exceptionnels du Ballet classique américain Dionne Warwick, l’icône de la musique américaine, détentrice de nombreuses distinctions internationales dont la plus importante reste un Grammy Award, le Ballet national du Cameroun et les jeunes artistes de talents camerounais à l’instar de X-Maleya, Stanley Enow, André Manga, Kareyce Fotso étaient là eux aussi.
Pour le Minac, il a été question de célébrer la régénération culturelle au Cameroun. Pour Ama Tutu Muna, il s’agit d’un début de la revitalisation des peuples, et le Musée national en est le premier pas. Selon le Minac, il faudrait que chaque Camerounais sache d’où il vient et où il va. « Le Musée national doit raconter notre histoire au monde », a-t-elle souligné. Ainsi réouvert, cet espace de promotion culturelle donne l’occasion à chaque Camerounais de revisiter son histoire. « C’est un lieu de mémoire qui permet à chacun de se retrouver ; un patrimoine nécessaire », a ajouté l’historien Daniel Abwa.
Au cours de ce moment de communion avec pour thème central « La forêt équatoriale », l’on a pu reconstituer l’environnement immédiat des peuples du Cameroun et de l’Afrique centrale. Des peuples dont l’histoire reste fortement attachée à la forêt et sa protection en tant qu’espace vital. A cette soirée de gala l’on a aussi magnifié la cohabitation entre l’Homme et la nature, mais surtout la vie en harmonie.
Au cours de cet instant de détente, les invités ont eu droit à un dîner qui a permis aux différents palais de convives de déguster l’art culinaire camerounais avec du Ndolè aux crevettes, des gâteaux de pistache accompagnés de bâtons de manioc, du ndomba de poulet et de la viande de chèvre, du porc fumé, etc. Un vrai régal pour célébrer la renaissance du Musée national.
