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Dossier de la Rédaction

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500 projets jeunes finacés en 5 ans

Si la jeunesse rurale n’a pas eu la chance d’aller à l’’école, elle a au moins ceci de positif qu’elle a sa disposition la pléthore de richesses reparties la nature. Pour lui donner l’opportunité de rentabiliser ces acquis,

l’Etat a songé à mettre à sa disposition des financements, à travers le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U). Lancé en 2007, ce programme ciblait les jeunes de tout sexe, âgés entre 15 à 35 ans. D’après Pierre Matongo, son coordonnateur national, le Pajer-U a été mis sur pied à l’initiative du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), pour promouvoir l’intégration socioéconomique de cette catégorie de la population. La spécificité en 2014 a porté sur le financement des jeunes des régions retirées sont financés et même les minorités telles que les pygmées ou encore les bakas.


Destiné aux chômeurs, non-scolarisés et sans qualification, au départ, le Pajer-U a évolué vers les acteurs des secteurs d’activités informels, entre autres, l’élevage, l’agriculture, la menuiserie et autres petit commerce. Il s’intéresse à deux types d’activité à savoir : les micros activités dont le financement va jusqu’à un million et le junior entreprise qui va d’1 millions à 25 millions. Le programme a démarré avec un financement de 12 milliards de F alloué par les fonds Pays Pauvres très endettés (Ppte). De 2008 à 2011, la phase pilote, il a dépensé environ 3,5 milliards de F. près de 4000 jeunes ont ainsi été financés et cela a pu générer des emplois directs et indirects chez 15 milles jeunes. Depuis 2012, le Pajer-U a pu financer près de 1000 jeunes avec les fonds issus du Budget d’investissement public (Bip) du Minjec. De 2007 à ce jour, le Pajer-U totalise 5 000 jeunes financé à hauteur de 4 milliard de F. En 2014, 200 millions de F de financement ont été débloqués pour 356 jeunes.

Le Pajer-U vise à accorder aux jeunes des crédits remboursables sur deux ans au maximum. « Nous leurs accordons à cet effet des accompagnements de proximités ». C’est ainsi qu’il a été procédé à la nomination des délégués d’arrondissement du Minjec appelé chefs d’antenne d’arrondissement. « Il était question de concevoir des garantis de remboursement car, nous avons eu des cas de non remboursement », a expliqué Pierre Matongo. Ainsi, l’accompagnement se fait dès l’inscription jusqu’à l’acquisition du financement par le comité d’octroi de crédit. Il se poursuit au quotidien en fonction du plan de décaissement choisit par le bénéficiaire. Désormais, les crédits se remboursent au niveau de la perception du trésor public des arrondissements. Par ailleurs, les projets réussis sont refinancés. Le remboursement se fait au maximum sur deux ans. « Tout est fonction du type d’activité et du montant du financement », précise le coordonateur national. « L’accompagnement se fait ainsi jusqu’à l’autonomisation du bénéficiaire », conclut-t-il.



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