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Dossier de la Rédaction

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Front commun contre Boko Haram à Niamey

lutte contre boko haramLes ministres des Relations extérieures et de la Défense ont pris part mardi à Niamey à une réunion d’évaluation de la rencontre du 17 mai 2014. Niamey, la capitale du Niger a accueilli mardi la rencontre des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de six pays africains et des représentants de sept autres Etats. Au menu des travaux, la lutte contre Boko Haram. Mieux, il s’agissait, selon des informations puisées à bonne source, de procéder à une évaluation des résolutions du sommet de Paris du 17 mai 2014 sur la sécurité au Nigeria, de la rencontre des ministres des Affaires étrangères qui avait suivi le 12 juin à Londres et de celle d’Abuja au Nigeria du 3 novembre dernier. La délégation camerounaise était conduite dans la capitale nigérienne par le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo. Elle comprenait, en outre, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o. Ils ont pris part aux travaux aux côtés de leurs homologues du Bénin, du Niger, de Guinée équatoriale, du Tchad, des représentants du Nigeria, et des représentants de sept autres pays : Allemagne, Canada, Chine, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni. On notait également la présence de représentants d’organisations comme l’Union européenne, l’Union africaine, de la Commission du Bassin du Lac Tchad… Depuis la tenue de ces différentes réunions,  secte islamiste Boko Haram a multiplié ses exactions sur le terrain, notamment au Nigeria, à l’Extrême-Nord du Cameroun et le long de la frontière entre le Niger et le Nigeria.

La rencontre, qui n’était donc pas la première du genre, visait, en outre, l’opérationnalisation des actions contre la secte islamiste. Ce qui reste le maillon faible des différentes actions mises sur pied par les Etats concernés. Si on peut dans ce cas se féliciter de la prompte réaction du Tchad, qui a envoyé des troupes sur le terrain le week-end dernier, à la suite de l’appel lancé le 8 janvier 2015 par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, la plupart des initiatives prises au cours de ces multiples rencontres tardent à produire des effets. Au-delà de la force régionale chargée de combattre Boko Haram qui devait être mise sur pied en novembre dernier dans la localité de Baga au Nigeria, depuis lors tombée aux mains de Boko Haram, il était, par ailleurs, question de la préparation d’un projet de résolution à soumettre à l’Union africaine (UA) et au Conseil de sécurité des Nations unies en vue de mettre en place un cadre juridique approprié pour la lutte contre la secte islamiste.

Il faut néanmoins relever qu’au-delà du Tchad, des pays comme la Russie se sont engagés à apporter un appui au Cameroun en termes de matériel militaire, alors que l’Union africaine, par la voix de la présidente de sa Commission, Nkosazana-Dlamini Zuma a condamné les exactions de Boko Haram et apporté son soutien au Cameroun.lutte contre boko haram

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