Cette nouvelle plateforme a été présentée le 14 janvier dernier à Yaoundé par son promoteur Christian Nana.
« Le paysage culturel camerounais manque d’espaces d’expression pouvant à la fois servir de lieu de spectacle, mais aussi, de véritable laboratoire de conception et de promotion de projets culturels ». Tel est le constat fait par l’équipe du musée la Blackitude. C’est pour y remédier que le coordonateur, Christian Nana, a procédé, le 14 janvier dernier à Yaoundé, dans la salle polyvalente du musée éponyme, à la présentation du nouveau concept « Cultures d’ici et d’ailleurs ». C’était en présence d’un parterre d’invités notamment le délégué régional du ministère des Arts et de la Culture pour le Centre, Serges Pascal Oumarou Nguiaro, les promoteurs culturels et les journalistes spécialisés dans les questions culturelles.
De l’avis de Christian Nana, « Cultures d’ici et d’ailleurs » est « une plateforme artistique et culturelle dont l’objectif se décline sur deux aspects majeurs à savoir servir de cadre d’échanges et de promotion culturel, mais aussi œuvrer à la formation des potentiels porteurs de projets culturels. » Il s’agit concrètement de favoriser la rencontre, l’échange et la collaboration entre les acteurs culturels camerounais d’abord et les acteurs culturels étrangers ensuite. Sur le plan de la formation, il est question d’encadrer et d’accompagner tous ceux qui sont porteurs de projets culturels à travers la formation, dont l’un des modules portera notamment sur la rentabilisation des projets culturels. La stratégie du musée la Blackitude consiste, d’après Christian Nana, à inviter les porteurs de projets innovants à venir les présenter. Lesquels seront évalués puis diffusés à travers le monde. Pour crédibiliser cette étape, l’expertise du Bureau d’ingénierie culturel « Abbia’art » et la Coalition pour la diversité culturelle a été sollicitée. La finalité de cette initiative étant de permettre à la culture de participer au développement du Cameroun. Car comme le soulignait l’un des exposants, Fernand Ghislain Ateba, « un pays est émergeant lorsque sa culture est vivante ».
