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La presse joue sa CAN

Près d’un millier de journalistes accrédités commentent sur les quatre sites du tournoi.


Ils sont journalistes de la CAN, ils n’ont pas le même pedigree, ni le même CV. Il faut bien distinguer un Gérard Dreyfus ou Phillippe Dousset, journalistes confirmés et spécialistes du football africain, de Arthur Wandji, journaliste à Camfoot, journal spécialisé camerounais, qui est à sa première CAN. Et le duel Mali-Cameroun, a connu l’une des plus grandes audiences du groupe D en termes de couverture médiatique avec un peu plus de 157 journalistes et commentateurs présents.

Le Camerounais Joseph Antoine Bell, commentateur à Radio France internationale a foulé le sol de la Guinée équatoriale deux heures avant le match. La chaîne a déployé une équipe d’une dizaine de personnes pour la rencontre, un peu plus pour le tournoi. La télévision nationale camerounaise, Crtv, en a fait de même. Depuis le début du tournoi, l’emploi de temps de Joseph Antoine Bell est calé comme une horloge Suisse. Des vols prévus entre Malabo et Bata, des déplacements entre Ebibeyin et Mongomo, son employeur a mis de gros moyens pour les matchs-clés. Les matchs clés à RFI ? Ce sont des affiches d’envergure, des classicos quoi ! Le déploiement pour chacun se fait globalement, trois heures avant les rencontres ou un peu plus tôt. A Canal +, Sportfive, Eurosport…Pas de répit. « C’est la période où l’on ne dort presque pas, nous techniciens. Il faut être là le premier pour installer le matériel et rentrer le dernier parce qu’après, il faut déconnecter », confie une source à Sportfive.  

A la tribune presse, certains suivent le match en toute décontraction, d’autres, originaires des pays engagés, se laissent parfois emportés par la passion. Medias audiovisuels, presse écrite (papier et en ligne), chacun arbore qui une écharpe, un équipement, ou juste un gadget pour réclamer son appartenance à une terre. Si les joueurs jubilent sur le terrain, commentateurs locaux, commentateurs du pays engagé, savent s’y joindre. Entre explosions, danses, hurlements, on n’est pas loin de la réjouissance des gradins, mais de façon responsable.

Comme un supporter lambda, des journalistes maliens ne manqueront pas de commenter le but signalé hors jeu en faveur de leur équipe. Pour eux, il n’y avait rien. Si des équipes s’affrontent sur la pelouse, à la tribune presse, les médias eux s’opposent aussi par la qualité de leurs plateaux, de leurs sujets, de leurs commentaires et se laissent parfois emporter. Pour cette CAN, 850 journalistes ont été accrédités. Soit 750 accréditations aux photographes et journalistes de la presse écrite (papier et web) des 16 pays qualifiés et 100 de la Guinée équatoriale, sans compter les médias audiovisuels. Cela porte à près d’un millier, le nombre de journalistes accrédités.

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