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Dossier de la Rédaction

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Le « zoua-zoua » carbure en cachette à Maroua

Des sanctions annoncées pour les commerçants qui refusent de se conformer aux prescriptions administratives.


La méthode est nouvelle. Depuis que les autorités administratives et municipales de la ville de Maroua sont passées de la sensibilisation à la méthode répressive, quant à l’application des textes sur la lutte contre le désordre urbain, les détaillants carburant frelaté, appelé « zoua-zouz », vendent en cachette. Aux bords des rues de la ville, ils placent une tablette banale sur laquelle ils posent quelques des bouteilles en plastique pleines d’eau. Juste à côté, une grosse plaque indiquant des prix 475 F, 500 F, etc. En fait, ces bouteilles sont des indicateurs. Elles informent les consommateurs. Le client s’y arrête et passe sa commande. Et c’est en ce moment que le vendeur entre dans une cachette et en ressort avec la quantité demandée par le client. Ce dernier consomme rapidement avant que la police ou une autorité administrative ne passe par là. Car, depuis le mois de novembre 2014, des nouvelles mesures ont été prises pour mieux contrôler la vente de ce carburant qui bénéficie de la tolérance administrative dans la région de l’Extrême-Nord, selon le préfet du Diamaré, Ernest Ewango Budu. Il est question de regrouper ces revendeurs dans des points appropriés loin des agglomérations pour éviter des catastrophes.

Les commerçants justifient cette nouvelle méthode par le fait qu’ils trouvent la ville assez grande. « Et s’il faut regrouper les vendeurs en 5 ou 6 points de vente dans tout un arrondissement, cela est très pénible. A moins que l’Etat facilite la multiplication des stations-service », affirme Bouba, l’un des vendeurs de carburant au quartier Kakataré. Or, pour le sous-préfet de Maroua 1er, Pascal Zoua, cette mesure permet de mieux contrôler ce produit dont la manipulation est très délicate. En plus, dit-il, «Nous savons que l’Extrême-Nord est propice à la propagation de plusieurs maladies épidémiques telles que le choléra, le paludisme et bien d’autres encore. C’est pour cette raison que nous avons décidé de mettre un accent sur l’ordre et la propreté », tient à expliquer le sous-préfet. C’est dans ce cadre que qu’une opération coup de poing  a été menée les 08 et 09 janvier derniers, pour dégager toutes les tables et autres matériels utilisés par ces vendeurs afin de libérer les rues. Aujourd’hui, les autorités administratives, municipales et les forces de l’ordre sont passées à la vitesse supérieure. « Des sanctions qui vont des amendes à l’emprisonnement seront prises à l’encontre des contrevenants, d’ailleurs 6 au moins ont déjà été pris et seront punis», précise Pascal Zoua.  

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