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Quand les gardiens de buts font la loi

L’Algérien M’Bolhi, le Gabonais Ovono et le Camerounais Ondoa se sont particulièrement illustrés depuis le début de la compétition.


« Je suis M’Bolhi ». L’initiative des supporters algériens sur les réseaux sociaux fait sourire par ces temps où on ne peut visiblement plus rire de tout. Depuis lundi soir, on assiste, en effet, à un mini-phénomène autour du gardien de but de la sélection algérienne de football. Déçus par la prestation des Fennecs, pourtant victorieux de l’Afrique du sud (3-1), les Algériens préfèrent rendre hommage à Raïs M’Bolhi qui a certainement évité à son pays une défaite d’entrée à la CAN. Dans une compétition où les stars ne sont pas légion ou ne tiennent pas leur rang comme c’est le cas jusqu’ici pour Yaya Touré et Yacine Brahimi, les gardiens de but ont l’occasion de frapper un grand coup. Avec une défense souvent débordée, Raïs M’Bolhi a ainsi sorti des parades magistrales. Après avoir détourné un missile de Furman sur la barre, il s’interpose coup sur coup face à Vilakazi et sur une tentative à bout portant de Jali. Une belle revanche pour celui dont la sélection dans les 23 a fait couler  beaucoup d’encre au pays. Il faut dire qu’après une brillante coupe du monde marquée par une prestation remarquable en huitièmes de finale contre l’Allemagne, celui qui est né de père congolais et de mère algérienne, vient de vivre des mois difficiles à Philadelphia Union où il n’aura été titulaire que quatre fois, essuyant critique sur critique.

Un destin presque similaire à celui de Didier Ovono, le portier de l’équipe du Gabon, auteur également d’un très bon début de CAN après une longue traversée du désert. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse hier, il était le seul gardien à n’avoir pas encore encaissé de but dans la compétition. Face au Burkina Faso, Pierre-Emerick Aubameyang a été élu homme du match après le succès des Panthères 2-0. Mais pour les supporters et les journalistes, Didier Ovono, 31 ans, méritait ce titre. Le Gabon doit, en effet, en grande partie son salut à son gardien qui a empêché Jonathan Pitroipa et Bertrand Traoré de remettre les pendules à l’heure à plusieurs occasions. Logique que Paul Put, l’entraîneur du Burkina Faso, lui rende hommage. « On a dominé la première période mais malheureusement, Didier Ovono était très fort. Il a gagné des points pour le Gabon. »

S’il n’a pas conservé sa cage inviolée, le jeune Fabrice Ondoa, 19 ans, a de son côté contribué à assurer le point du match nul pour le Cameroun face au Mali mardi dernier. Le public camerounais l’avait remarqué lors des éliminatoires de la CAN en septembre dernier, saluant son assurance et sa lecture du jeu. Cette fois, c’est l’Afrique qui semble avoir découvert le talent du gardien de la réserve du FC Barcelone. La pression, Fabrice Ondoa, ne sait visiblement pas ce que c’est, malgré ses 19 ans. Lui qui a notamment sorti deux frappes de Sako en première période. Sur le but, le gardien, abandonné par sa défense, ne peut absolument rien. Mais qu’importe, le gardien camerounais a laissé entrevoir de belles choses.

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