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La fièvre de Bata

Le public local entend battre tous les records d’affluence au stade.


Pour chacune des rencontres du groupe A, qu’importe l’affiche, le public témoigne sa passion pour le football depuis le début de la compétition. Maria Ngolo, habitante de Bata Dos,l’ un des quartiers huppés de la ville, tablette en main, achève quelques images non loin du monument du stade, un gorille. A l’entrée, elle veut être parmi les premières à occuper l’une des 35 700 places du stade pour le match Guinée équatoriale-Burkina Faso. C’est la sélection locale mais à Bata, les matchs sont très courus. Un peu plus de deux heures avant le duel Nzalang-Etalons, le public est déjà là. Présent pour installer le matériel de sa chaîne, Sportfive, un technicien ne cache pas sa surprise. « Ils aiment le foot. Je n’ai jamais vu pareil public. Au moins, on ne se plaindra pas des gradins vides ».

Depuis le coup d’envoi de la CAN le 17 janvier dernier, le public pèse bien lourd à Bata. Autochtones, Maliens, Togolais, Burkinabé, Camerounais, Gabonais, les supporters de Bata sont les plus  diversifiés de la compétition et se donnent à 100%. Entre espagnol, fang et français, les chants volent bien haut. Loin des Vuvuzelas d’Afrique du Sud, ici, on a choisi des gadgets en plastique. Une claque pour les oreilles. Plus encore quand tout le monde s’y met. A Bata, on se laisse émerveiller par le beau football, les accélérations, les dribles, mais surtout par les buts. Les places assises du stade de Bata s’avèrent parfois insuffisantes pour accueillir tout le monde. Pour certains, le match se passe à l’extérieur. Et c’est dur de s’endormir le soir.  Avec la montée de l’adrénaline, l’on a tellement d’énergie à revendre quand on quitte le stade. Il est 22 h voire plus, on rentre à la maison et on ne peut pas s’endormir.

Exicités, soulagés de n’avoir pas encore enregistré une défaite, la fièvre de Bata se poursuivra. « Bia ding football à Bata », lance Odilia Ngema, supportrice venue du quartier Ngolo. Non loin, des jeunes eux, arrivant de Bafana Bafana, Colombo, Léa ou Newton. Et tous pensent déjà à dimanche pour la troisième et dernière journée de ce groupe. Entre Gabonais et Equato-guinéens dimanche à 19h, la bataille va être féroce. Le public lui est déjà prêt.

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