Réalité rappelée lors de la messe d’actions de grâce du Pr Jacques Etame à Edéa samedi.
4 juin 2014. Date importante pour le canton Adiè. Onze ans après le décès du Pr. Roger Gabriel Nlep, alors vice-recteur de l’université de Douala chargé des Enseignements, cette communauté bakoko de la Sanaga-maritime, qui a donné son nom à la ville d’Edéa, voyait un de ses fils, le Pr. Jacques Etame, nommé directeur de l’Institut universitaire de technologie (Iut) de l’université de Douala par décret présidentiel. Sept mois après, il était question pour le canton de dire merci. A Dieu. Au président de la République pour la confiance placée en la personne du Pr. Etame. C’est désormais chose faite depuis ce 24 janvier 2015. Jour de célébration d’une messe d’actions de grâces dans le village natal du directeur de l’Iut, Béon. A quelque 3km d’Edéa. Un office religieux célébré par Mgr Jean Bosco Ntep, évêque d’Edéa.
Evènement auquel auront pris part des élus locaux, les autorités traditionnelles, les élites, mais surtout de hautes personnalités, dont le gouverneur du Littoral, Joseph Beti Assomo. Des présences venues rappeler l’importance de l’Iut dans les perspectives de développement du Cameroun. Comme le souligne le Pr. Dieudonné Oyono, recteur de l’université de Douala : « Notre institution a tourné ses enseignements vers la professionnalisation (…) et l’Iut est un excellent terrain d’expérimentation ». Avant d’ajouter, concernant le Pr. Etame : « Depuis qu’il est arrivé à la tête de cet établissement, nous avons noué de nombreuses relations avec les entreprises (…) Je suis très heureux du travail qu’il a effectué ».
L’intéressé, conscient de la tâche qu’il a commencée, a d’abord mis en avant l’un des principaux objectifs de l’Iut : « Notre travail est d’accompagner les grands chantiers structurants que le Cameroun réalise, en formant de la ressource humaine qualifiée (…) de sorte que le pays puisse davantage se porter mieux au plan économique, conformément au Dsce, et notamment sur les projets d’urgence que le chef de l’Etat vient de lancer ». Il rappelle que des quatre Iut du Cameroun, celui de Douala se situe dans la zone où il y a la plupart des projets structurants : Douala, Limbe, Kribi… Les ambitions du Pr. Jacques Etame pour l’Institut : « Une structure avant-gardiste, qui essaie de faire en sorte que nous mettions sur le marché des hommes avant que l’entreprise ne puisse prendre corps, surtout dans les nouvelles technologies et les nouveaux métiers ».
Et ce que celui qui a été le tout premier maire de la commune d’arrondissement d’Edéa 1er compte apporter dans l’exercice de ses fonctions : « Faire davantage du concret. Je connais quels sont les problèmes des municipalités, donc de la cité, des villages. Je sais que la ressource humaine bien formée est la solution. Et l’avantage de l’Iut, c’est d’offrir une solution pratique, concrète, visible ».
