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Dossier de la Rédaction

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Tous ensemble

Depuis qu’il n’est plus nécessaire de prendre le maquis pour défendre ses idées dans notre pays, il est rare qu’un sujet en débat ou qu’une cause fût-elle nationale fasse chorus. Le foisonnement d’idées dans une société ouverte encadrée par les lois sur les libertés du 19 décembre 1990 est bénéfique non seulement pour le développement de la démocratie mais aussi pour l’éclosion des initiatives collectives et individuelles et partant l’épanouissement de l’homme. Cependant, la guerre que le Cameroun mène contre la secte islamiste Boko Haram mobilise les Camerounais. Les exactions que cette nébuleuse vient commettre sur le territoire national constituent une grave menace pour l’intégrité , la paix et la sécurité de notre pays et de ses populations, pour n’évoquer que ces aspects.  Dans la lutte que mène notre pays contre la secte islamiste Boko Haram, les Camerounais de tous bords ne cessent d’exprimer leur soutien au président de la République, chef suprême des armées,  ainsi qu’à nos forces de défense. Ce soutien se manifeste notamment à travers des motions, des prises de position publiques, des communiqués…sans distinction d’obédiences partisanes, de confessions religieuses, de catégories sociales ou d’âge. La nation est mobilisée pour la défense de notre existence commune.

L’appel à la mobilisation a été lancé par le président de la République lui-même. La mobilisation au plan international, certes, compte tenu de la menace globale que représente la secte islamiste Boko Haram. La mobilisation nationale , bien entendu. Cet appel est relayé par tous les acteurs nationaux  qui expriment leur soutien au chef de l’Etat et aux forces de défense camerounaises dont le courage, l’engagement et la détermination suscitent admiration et encouragements jusqu’au-delà du territoire national. Cette mobilisation des Camerounais autour des forces nationales de défense n’est ni fortuite ni occasionnelle. Elle puise ses fondements avant tout dans le concept de base de la défense de notre pays, à savoir la défense populaire. Le président Paul Biya définissait ce concept comme « une symbiose entre l’armée et le peuple pour faire face aux menaces contre la Nation. Cela, poursuivait-il, implique des rapports harmonieux entre l’armée et les populations qui devront en constituer les supports permanents ». C’était le 9 novembre 1985 à l’occasion de la sortie de la promotion de l’EMIA baptisée « Rigueur et moralisation ». Le  Pr Joseph Vincent Ntuda Ebodé,  connu pour ses études en géostratégie, avance que ce concept implique effectivement l’ensemble de la Nation, pour faire bloc, pour constituer un bastion de résistance.

D’autre part, compte tenu de la nature asymétrique de la guerre contre Boko Haram qui s’emploie à s’infiltrer au sein des populations voire à chercher à y recruter des adeptes, il apparaît indispensable qu’il existe une harmonie entre ces populations et les forces de défense. L’apport des populations pour des renseignements indispensables à l’opérationnalité des actions de nature militaires est important à cet égard. Au demeurant, des forces de défense soutenues par leurs populations ont le moral haut. Voilà pourquoi la mobilisation autour de nos forces de défense interpelle toutes les composantes de la Nation camerounaise.

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