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Dossier de la Rédaction

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Les huiles végétales se bousculent dans les rayons

Productions camerounaises et étrangères abondent sur le marché local. Et les usages recommandés ne sont pas toujours pris en compte.


Il faut mettre le pied dans le rayon de ce supermarché de Yaoundé pour prendre conscience de la diversité d’huiles végétales en vente au Cameroun. Dans ce melting-pot, se retrouvent productions locales (Mayor, Azur gold, Diamaor, Promor, Star oil, Palm’or…) et produits importés (Jadida,…). Florence Eloundou, ménagère, sillonne les étals ce vendredi après-midi. En plus de devoir choisir dans cette large gamme, elle doit prendre une toute autre décision. Quelle huile est faite pour quel usage ? Certaines marques l’ont mentionné sur leurs bouteilles : « Idéales pour cuisson, assaisonnement et friture », d’autres ont indiqué : « Cuisson, friture et pâtisserie », ou tout simplement : « Huile de cuisson ». Mais, pour Florence Z.  et pour la plupart des consommateurs rencontrés, ces mentions ne sont pas vraiment prises en considération au moment de l’achat. La raison : « Je suis d’abord attirée par le prix, ensuite par la marque et la couleur de l’huile. Les huiles trop foncées ne me rassurent pas. J’ai l’impression que je ne pourrai pas les réutiliser à plusieurs reprises pour les fritures. »

Mélanie Boum, secrétaire, dit multiplier les usages des huiles végétales qu’elle achète : « Je les utilise sans distinction. Quand j’entre dans ma cuisine, je prends la première bouteille d’huile que je vois ». Une autre catégorie de ménagères, comme Michelle Abate, se fie au goût. « Pour moi, les huiles d’assaisonnement se reconnaissent à leur goût et à leur texture. Elles ont le goût moins prononcé et sont plus légères. Je me dis qu’elles sont idéales pour les crudités ».  Or, cela peut avoir des répercussions néfastes sur la santé. Jacquis Kemleu Tchabgou, secrétaire général de l'Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (ASROC), qui produit 85 % des huiles végétales raffinées au Cameroun, explique : « L'huile de soja a une teneur en acide alpha-linolénique supérieure ou égale à 2 %. Elle devient cancérigène et met en danger la santé des consommateurs lorsqu’elle est utilisée pour la cuisson et la friture à haute température. Par conséquent, elle  ne peut être qu'une huile d'assaisonnement ».

Pour beaucoup, il y a un travail de sensibilisation à effectuer pour la prise en compte des indications sur les bouteilles d’huile. Jacquis Kemleu Tchabgou ajoute à cet effet : « L’étiquetage renseigne le consommateur sur la composition du produit qu’il a en face de lui. Il permet de préserver la santé du consommateur».

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