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Dynamique nouvelle pour le football africain

Le mot clé de  la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations en cours est : reconstruction. C’est le dénominateur commun de quasiment toutes les sélections présentes en Guinée équatoriale. La tendance est relayée par les médias qui ne se lassent pas de répéter la formule convenue « l’équipe est en reconstruction… » La reconstruction est ainsi devenue l’excuse idéale pour masquer les insuffisances des uns et des autres. Une attaque amorphe, un milieu de terrain indolent et une défense fébrile ? C’est la faute à la reconstruction. Certes, il y a bien plus d’une centaine de joueurs présents en Guinée équatoriale qui n’ont pas l’habitude de joutes aussi relevées que la CAN. Ils sont même tout aussi nombreux à découvrir la CAN.  Mais enfin …

La Côte d’Ivoire, le Mali, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la RDC, la Guinée, le Ghana, le Sénégal, la Zambie etc. sont des nations avec une riche et ancienne tradition de football. Elles savent mieux que quiconque que le renouvellement des compétences, la remise en question permanente et la saine émulation font partie du jeu. Dans ces conditions, difficile pour ces nations d’espérer quelque indulgence du public si les prestations ne sont pas conformes à leur réputation. Du reste à observer les difficultés affichées par certaines des places-fortes du football continental en Guinée équatoriale, l’on se dit bien qu’en sport en général et singulièrement en football, rien n’est définitivement acquis.

En tout cas à ce jour, aucune nation n’est encore parvenue à se détacher des autres. Après les deux premières journées dans les différentes poules, l’indécision de cette CAN est à son comble. Le coupable serait-il encore la reconstruction ? Il semble que non. L’on observe tout simplement un nivellement des valeurs. Indéniablement des pays ont retroussé leurs manches et se sont donné les moyens d’avancer. Le Cap Vert, par exemple, force aujourd’hui le respect. C’est dans cette même perspective que l’on peut apprécier la victoire de la Zambie à la CAN 2012 et la finale disputée par le Burkina Faso en 2013. Le Gabon et le Congo pointent eux aussi le bout de leur nez.  Et si le football africain était tout simplement en train de grandir ?

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