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Dossier de la Rédaction

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La gendarmerie porte le deuil du général Mambou Deffo

Au lendemain de la mort de l’inspecteur général de la gendarmerie nationale, l’institution se prépare pour un ultime hommage.


L’émotion dans la voix du général de division Laurent Claude Angouand n’était pas feinte lorsqu’il s’est agi d’évoquer lundi le souvenir d’un compagnon d’armes, celui du général de division Roland Mambou Deffo. Chez cet officier général, qui a gravi les échelons au même rythme que celui qui était au moment de son décès avant-hier, à l’hôpital américain de Neuilly en France, inspecteur général de la Gendarmerie nationale, comme chez tous les personnels rencontrés, tous grades confondus, en passant par le secrétaire d’Etat auprès du ministre délégué à la Défense, (SED) chargé de la Gendarmerie nationale, Jean Baptiste Bokam, dont ce fut le plus proche collaborateur, la douleur était perceptible. Malgré les efforts déployés pour la masquer. L’institution porte le deuil. La gendarmerie nationale est sous le choc. 

Normal sans doute après environ cinq décennies passées au service de cette institution. Hier, dans les services centraux du secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie, les conversations tournaient essentiellement autour de la disparition de cet officier général. Que certains de ses collaborateurs ont affectueusement baptisé « Monsieur sécurité routière », en raison de sa présence constante sur nos axes accidentogènes, dans une action de sensibilisation, dont son supérieur direct, Jean Baptiste Bokam, indique qu’elle concernait non seulement les usagers de la route, mais ses propres collaborateurs. « Le général vient de déposer son dernier rapport », indique le Sed, qui parle par ailleurs d’un vide qui sera difficile à combler, tant il indique que celui-ci était attaché à son travail, malgré une santé qui déclinait. L’ancien pensionnaire de l’Ecole militaire de Strasbourg où il est entré en 1959, de l’Ecole militaire interarmées de Saint-Cyr-Coëtquidan et de la prestigieuse école de formation de la Gendarmerie nationale de Melun en France, cette dernière ayant vu passer la crème de ce corps ici au Cameroun et dans de nombreux autres pays, dont la France où elle se trouve, semble être parti trop tôt, malgré le temps mis au service de cette institution. On pouvait donc comprendre qu’hier en évoquant ses obsèques, qui vont impliquer sa famille biologique, le général de division Roland Mambou Deffo étant, par ailleurs, une notabilité traditionnelle de son département natal des Hauts-Plateaux comme l’a rappelé Jean Baptiste Bokam, les forces de défense camerounaises se préparent à rendre un hommage mérité à l’un de ses officiers parmi les plus brillants.

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