Cette somme sera injectée pour accroître le parc matériel de manutention.
« En 2014, près de 2 milliards de F ont été investis en équipements d'exploitation. En 2015, nous investirons plus de 3 milliards pour le même objectif. Ceci va nous permettre d'améliorer les cadences de livraison. Tout ceci est rendu possible grâce au soutien inconditionnel du Port autonome de Douala ». Aoudou Dandjouma, Pca de la Société d'exploitation des parcs à bois du Cameroun (Sepbc), a annoncé, le 23 janvier dernier, lors d’une cérémonie de remise de médailles, les ambitions de l’entreprise pour rester dans la logique de décongestion au port de Douala.
Et au-delà de ces perspectives, il était aussi question de mettre en avant l’importance du partenariat public-privé dans la meilleure santé de la place portuaire de Douala. C’est ainsi qu’en 2014, au plus fort de la congestion, le Pad avait accordé à la Sepbc des espaces supplémentaires sur le terminal et à la place de l’Udeac, d’une superficie totale de 6 ha, pour entreposer le surstock de bois. Egalement accordé, un deuxième poste à quai pour le chargement des navires Full Grumier. Ce qui avait grandement participé aux performances de l’acteur portuaire l’année dernière, avec un total de 1 203 000 m3 de bois livré, soit 871 509 m3 de grumes et 331 352 m3 de débités.
Et pour rester sur les performances, c’est environ 1 200 000 m3 de bois en provenance du Cameroun, de la République centrafricaine et du Congo qui sont manutentionnés chaque année. Et les chiffres de 2014 permettent d’afficher une progression de 13,23% en l’espace de 9 ans, 2005 étant l’année de signature du premier avenant du contrat de concession. Et si les pics de chargement actuels sont de 4700 m3 par jour, l’ambition est de les faire passer à 6000 m3 évacués quotidiennement.
Joseph Beti Assomo, gouverneur de la région du Littoral, après avoir salué ces bons résultats de la Sepbc, a souligné aussi les comportements peu louables de certains opérateurs, qui transforment le parc à bois en un magasin à ciel ouvert. Il a en outre demandé de faire preuve de fermeté, afin que ces mauvaises habitudes ne perdurent pas. En concluant : « Le temps des entrepôts de bois au parc est révolu ».
