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Dossier de la Rédaction

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Léproserie Dibamba ou le mouroir devenu source d’espoir

Les 60 ans d’anniversaire ont été l’occasion de changer l’image de la collectivité.


Aujourd’hui, il n’y a plus un seul malade pensionnaire à la léproserie de la Dibamba. Plutôt des anciens malades. Au nombre de 24, confiés aux bons soins des sœurs carmélites, qui s’occupent aujourd’hui de l’hôpital. Ils ont pu vivre la célébration des 60 ans de la ladrerie organisée pendant plus d’un mois par leur descendance à travers le Comité de gestion de la Dibamba (Cogedi), depuis le 21 décembre 2014. Et ce 25 janvier 2015, c’était le final, tombé net à la même date que la Journée mondiale de la Lèpre.

Mais plus qu’une simple célébration du soixantenaire, il y avait le besoin de dire merci à tous ceux qui ont participé à faire vivre ce lieu au fil des ans, les religieux depuis la date de création en 1954, l’Etat et les autorités traditionnelles, les différents mécènes. Et surtout, les membres de la collectivité de Dibamba-Léproserie avaient à cœur de montrer que l’endroit est désormais loin de l’image négative qui pesait sur la maladrerie il y a des dizaines d’années. Illustration avec Sa Majesté Madiba Songuè, chef du canton Bakoko, venu fêter aux côtés de la communauté : « Les premiers malades ont enduré des moments très difficiles. Mais aujourd’hui, les gens viennent de partout pour vous assister. Il n’y a plus ce caractère de malédiction qui semblait peser sur vous à cause de l’ignorance ».

Sur la même lancée, le président du Cogedi, Jean-Claude Bahombe, a déclaré pendant la messe pontificale de clôture des manifestations : « Depuis 60 ans, des visages défigurés retrouvent le sourire, des mains mutilées recommencent à travailler, des personnes ayant connu le rejet ont retrouvé leur dignité ». La léproserie de la Dibamba, devenue donc « terre d’amour, de vie et d’espérance », avec des descendants qui peuvent se prendre en charge et qui participent à l’amélioration des conditions de vie « de ce lieu qui était considéré comme hideux », ajoute S.M. Madiba Songuè. Preuve avec la rénovation de l’école primaire Sainte Geneviève, où les adultes d’aujourd’hui, enfants et élèves d’hier, ont refait la peinture, aménagé des sources d’eau potable et des toilettes.

Une autonomie qui fait dire à Jean-Claude Bahombe : « Nous voici, citoyens parmi les autres, participant chacun à sa façon à la bataille du développement du Cameroun ». Et les actions prévues par le Cogedi pourront être menées avec sérénité, le litige foncier par lequel la collectivité s’était identifié ces dernières années, a été complètement réglé. Assurance juridique avec un document signé par toutes les parties devant notaire.



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