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Dossier de la Rédaction

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Qui succèdera à Me Francis Sama à la tête du Barreau ?

L’assemblée générale élective se tient ce samedi à Yaoundé. La fièvre monte dans les états-majors des candidats.

 

Ils sont quatre candidats au conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun et briguer le poste de bâtonnier. Me Ngoulla Fotso Arlette, Me Ngnie Kamga Jackson, Me Tchakouté Patié Charles, tous avocats à Douala, et Me Sama Francis Asanga, bâtonnier sortant, avocat à Bamenda. Depuis quelques jours, les candidats et leurs conseillers sont par monts et par vaux. De Douala à Yaoundé, en passant par Bamenda… ils ne veulent rien laisser au hasard. Déjà, à l’exception de Me Francis Sama qui ne l’a pas estimé nécessaire, tous les autres candidats font circuler leurs professions de foi. « Mon bilan comme bâtonnier parle pour moi », estime-t-il, joint au téléphone hier. A son élection à la tête du barreau en 2012, il avait promis œuvrer pour restaurer la paix, la confraternité, et surtout conquérir la crédibilité du corps des avocats.

En français et anglais, sur papier couché, Me Charles Tchakouté Patie, un des principaux challengers de Me Sama dans cette élection, a mis le paquet. Avec vitalité et efficacité, il ambitionne de redonner à l’avocat camerounais sa fierté et de rendre la corporation plaisante. « Mon engagement est le fruit de nombreuses concertations avec les confrères, anciens et jeunes […] Mon parcours professionnel et les discussions menées avec les confrères m’ont permis d’identifier les travers qui agitent notre corporation : dénigrement entre avocats, la concurrence parasitaire à laquelle se livrent certains acteurs de la justice, la vulnérabilité personnelle et financière de certains avocats, le délitement de la crédibilité de l’avocat, l’extinction de la voix du barreau… », assure-t-il, suggérant 17 pistes susceptibles d’améliorer le quotidien des avocats camerounais. Celles-ci portent entre autres sur la conquête graduelle du monopole, le respect et la considération de l’avocat dans ses rapports avec certains acteurs principaux de la justice (magistrats, greffiers, police, gendarmerie), la formation professionnelle, les facilités pour l’installation des jeunes avocats, la prise en compte d’une spécificité saillante de la pratique professionnelle des avocats anglophones.

Seule dame en lice, Me Ngoulla Fotso Arlette espère réaliser un coup de maître cette fois. Après 32 années d’exercice, elle pense avoir acquis le calibre nécessaire pour faire face aux nombreux défis interpellant la profession. Samedi prochain, elle espère être la reine de ce grand jour. L’avocate a déjà obtenu de bons scores en 2008, lorsqu’elle devient membre de l’Ordre : 8e place sur 46. En 2012, lors de l’élection qui a duré quatre jours, elle occupe le 3e rang. Une femme n’ayant jamais occupé la plus haute marche depuis l’existence du barreau camerounais, Me Ngoulla veut croire que l’heure a sonné pour la gent féminine : il est temps d’arracher le sceptre à ces messieurs. Ainsi, l’impétrante compte restructurer le barreau pour le rendre encore plus compétitif et plus fort.

Brillant avocat, Me Ngnie Kamga Jackson espère également mieux convaincre les électeurs cette fois ci. En 2012, il avait obtenu 226 voix, arrivant second, après Me Francis Sama. D’après ses confrères, il est travailleur. Ancien secrétaire général du conseil de l’Ordre sous deux bâtonniers, il jouit d’une expérience de 24 ans au sein de l’institution. Pour lui, il est question de reconquérir la confiance des jeunes, d’assurer une véritable égalité dans la profession, de préserver un modèle de solidarité dans le respect des règles déontologiques.

 


 

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