C’est une initiative qui vise à combattre le désordre urbain.

Les parkings sont désormais payants à Ngaoundéré. La mesure est entrée en vigueur depuis le 02 janvier dernier. Désormais, il faudra faire avec. Depuis plus d’un an, les balises étaient posées dans le centre-ville. Bon nombre d’usagers de la voie publique était sceptique quant à la mise en route et l’exécution de cette mesure. Depuis quelques jours, les choses sont plus précises. Hamadou Dawa, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, affirme que l’initiative est encore à une phase expérimentale. « Nous testons encore. On va voir comment les usagers vont accueillir cette mesure », laisse-t-il entendre, en présence d’Aladji Ibrahim, le concessionnaire. Le premier magistrat de la ville manifeste quelques appréhensions quant au bon accueil de la décision. « Nous avons construit les toilettes publiques. Les gens ne les utilisent pas », regrette-t-il.

« Au-delà des recettes que cette initiative pourrait générer, il s’agit d’abord de discipliner les automobilistes », appuie Moussa Yaya, propriétaire de taxi. Comme, lui, les usagers de la route dans le centre urbain de Ngaoundéré, apprécient chacun à sa manière, cette nouvelle donne. Pour Emmanuel Essono, fonctionnaire, cette mesure va discipliner les automobilistes. L’un des agents recrutés par le concessionnaire, chargé de la collecte de cette taxe et positionné au centre commercial, note que « certains automobilistes ne veulent pas encore s’acquitter des 100 F exigés. Mais, d’autres paient sans rechigner. Ce n’est pas facile. Il faut encore sensibiliser les gens ». Les motocyclistes ne sont pas encore concernés par cette mesure. Les amendes sont prévues pour les automobilistes indélicats. Depuis quelques semaines, on voit de plus en plus les véhicules, notamment les gros porteurs mal stationnés, avec les sabots. La Communauté urbaine de Ngaoundéré est décidée à combattre l’incivisme et le désordre urbain. C’est tant mieux !