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Où sont passés les buteurs ?

Quel est le point commun entre l’attaquant congolais Thievy Bifouma et le défenseur tunisien Akaishi Ahmed actuellement en Guinée équatoriale ? La réponse se résume à un chiffre : 2.

Les deux hommes sont, en effet, les meilleurs buteurs de la compétition avec deux réalisations chacun, après la phase de poule dans les groupes A et B. Voilà qui devrait faire rire les détracteurs qui s’en prennent au niveau de la CAN 2015, jugée particulièrement bas. Vrai ou pas, le constat est qu’aucun joueur ne sort véritablement du lot jusqu’ici. D’ailleurs, sur les 36 buts inscrits à ce stade de la compétition, on compte 34 buteurs différents. Et on y retrouve pêle-mêle des attaquants pure race, des milieux et des défenseurs. Mais pas encore de gardiens, Dieu merci.


En Europe, les spécialistes se plaignent de l’absence   de suspense dans leurs championnats et différentes compétitions continentales où les grands restent à leur place, s’offrant très souvent des succès sur des scores-fleuves. On assiste bien à quelques surprises de temps en temps, mais pas de quoi bousculer l’ordre établi par les Real Madrid, Bayern Munich et autres Juventus Turin. A la CAN,  cette année, la tendance est aux matchs serrés. Bien sûr, on ne va pas se satisfaire des scores de parité à la chaîne, parfois sans le moindre but. Le Cap Vert, par exemple, sort de la compétition avec trois matchs nuls, un seul but inscrit et un seul encaissé.


Cette situation, déjà observée lors de la CAN 2013 avec 13 matchs nuls au premier tour, s’explique facilement par un certain nivellement des valeurs. L’époque des super favoris et de petits poucets est désormais révolue. Bien malin qui pourrait dire avec certitude qui sera le vainqueur final de Guinée équatoriale 2012. Pour  revenir à l’indigence en buts de la CAN, pour les techniciens, les attaquants prennent le moins de risque possible. Il n’y a qu’à voir combien ont tenté des tirs à distance ou se sont fait rattraper par des défenseurs à cause du geste de trop. Mais le plateau de la compétition n’est pas des plus relevés. Certes à l’exception du Nigeria et de l’Egypte, les plus grosses écuries du football continental sont présentes. Mais côté acteurs, il n’y a point d’Eto’o, point de Drogba, point d’Emenike, des artificiers à la réputation établie.

Dans ces conditions, sauf miracle dans la suite de la compétition, le record  de buts sur une édition (9 buts ) détenu par Pierre Ndaye Mulamba, de l’ex-Zaïre, depuis 1974 sera toujours d’actualité. De toute façon, ce ne serait pas la première fois que les meilleurs buteurs ne comptent que deux buts. En 1988, la CAN avait partagé le titre entre quatre joueurs à deux buts, dont Roger Milla. Mais il est encore tôt pour jouer les oiseaux de mauvais augure. Peut-être qu’à partir des quarts de finale, les buteurs vont enfin lâcher les chevaux.

 

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