Emmanuel Fomekong a échappé à des agresseurs, grâce à l’intervention de la police dans la nuit de mardi à mercredi 21 janvier.

Emmanuel Fomekong est sous le choc. Il est interné à l’hôpital régional de Bertoua. L’homme a été admis dans ce centre hospitalier, après avoir reçu des coups de fusil des bandits de grand chemin. C’était à son domicile au quartier Nkolbikon, à Bertoua. Selon nos sources, Emanuel Fomekong a reçu une visite risquée d'hommes sans foi ni loi, peu après 3h. Ils étaient armés d’armes de fabrication artisanale. De toute vraisemblance, ces malfrats le filaient depuis un certain temps. Il était question, pour eux, de mettre un terme à sa vie et de le dépouiller complètement de tout son bien. Pour y parvenir, ils ont bien planifié une stratégie de frappe géniale. Selon les éléments du commissariat central de la ville de Bertoua, le mode opératoire des malfrats, a consisté, dans un premier temps, à provoquer un incendie derrière la maison de Fomekong. Objectif, faire réveiller leur « proie » de son profond sommeil.

Aussitôt les flammes déclenchées, Emmanuel Fomekong est sorti pour s’enquérir de ce qui se passe aux environs de sa maison. Les hors-la-loi ont  alors tiré un premier coup de feu. C’est ainsi qu’un proche de la victime a alerté les éléments du commissariat central de Bertoua. Ceux-ci ne tarderont pas à venir sur les lieux. Pris de panique, les malfrats ont pris la clé des champs, laissant leur bourreau gisant dans une mare de sang, ainsi que leur matériel. Les forces de sécurité ont récupéré tous ces objets qu’ils avaient déjà sortis de la maison et qu’ils étaient sur le point d’emporter. Une enquête a été ouverte au commissariat central, pour rechercher ces bandits qui courent toujours.