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Frères jusqu’au bout des crampons

Six fratries étaient présentes au premier tour de la CAN.


Six. C’est le nombre de fratries recensé à la 30e CAN de football en Guinée équatoriale. Le football peut être une affaire de famille. Effet de mode ou simple prédisposition génétique ? Nombreux sont les frères qui se professionnalisent dans le football. Les premiers à jubiler, ce sont les frères Ayew. André et Jordan se sont qualifiés mardi dernier pour les quarts de finale du tournoi. Quand on est fils du célèbre Abedi Pélé, trois fois meilleur joueur africain et vainqueur de la CAN en 1982, le ballon doit être bien ancré dans les jambes. S’ils sont dans des clubs distincts, la sélection est l’occasion pour les frères de se retrouver.

Parfois le duo peut jouer pour le même club, mais chacun à son tour.  Pour la presse française, à Guingamp, « un Yatabaré en chasse un autre ». International malien, Sambou est sélectionné avec les Aigles du Mali le 18 novembre 2008 contre l’Algérie (1-1).Tout comme son frère. Si l’un est milieu de terrain, l’autre veut bousculer les défenses. Sambou Yatabaré (En avant Guingamp), le cadet de Mustapha (Trabzonspor), meilleur joueur contre le Cameroun, a offert le tout premier but du tournoi à son pays. Grâce à la complicité des Yatabaré, le Mali a pu décrocher un match nul contre le Cameroun le 20 janvier dernier. Et l’aîné semble satisfait de la prestation du cadet. « Je suis très content que ce soit lui qui marque. Il nous a délivrés à ce moment », expliquait-il. Sambou Yatabaré a ainsi remplacé son frère aîné dans les rangs d’En avant Guingamp. Mais en sélection, pas question de partager la même chambre.

Au Sénégal, le Nancéen Salif Sané, 22 ans, et son frère aîné, le Bordelais Lamine Sané, sont sortis de la CAN après une défaite face à l’Algérie. La défaite de trop, mettant un terme à la compétition des Sané et les Lions de la Téranga. Salif Sané a rejoint son frère en sélection

en juin 2014. Possédant la double nationalité française et sénégalaise, Lamine Sané, lui, a été le premier à rejoindre l’équipe nationale en 2010. « Il nous a fallu user de beaucoup de moyens pour convaincre Salif. Ce n’est jamais facile pour faire venir un joueur pour la première fois », avait précisé Alain Giresse lors de la présentation de sa liste.  

Le public a aussi le plaisir de découvrir les frères Traoré (Alain et Bertrand) au Burkina Faso. Même si le vice-champion d’Afrique a été très vite sorti de la compétition par le Congo au premier tour. Ils sont explosifs, présents, mais ont péché dans la finition.

En Côte d’Ivoire, la paire Kolo et Yaya Touré, l’une des plus anciennes fratries du tournoi, continue de subsister. Mais, celle que le public camerounais découvre depuis les qualifications de cette CAN est la paire Stéphane Mbia Etoundi-Franck Etoundi. Le premier, capitaine des Lions, s’est montré déterminant avec le FC Séville la saison dernière. Son cadet, lui, est révélé au public par le sélectionneur allemand, Volker Finke. Regardez les six fratries. Visualisez la joie d’un parent de voir ses deux fils réussir dans ce cercle de footballeurs. Plus, imaginez la fierté de voir ses fils réussir en sélection nationale.

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