Jean Claude Talla, délégué départemental de la Mifi est décédé dimanche dernier.

Son sourire taquin, son humilité, sa discrétion et ses nombreux conseils sur la pratique du métier et sur les valeurs humaines du journaliste manqueront aux confrères de la région de l’Ouest. Depuis dimanche dernier, le monde de la Communication porte le deuil de Jean Claude Talla, le délégué départemental de la Mifi, décédé, à la surprise générale de sa famille. « Il lavait les habits dimanche avec ses enfants. Puis, il s’est levé pour aller chercher quelque chose dans la maison. Subitement, les enfants ont entendu un bruit et ont accouru. Ils l’ont trouvé étendu au sol. Transporté de toute urgence à l’hôpital régional de Bafoussam, il rendra l’âme en cours de chemin », témoigne l’un de ses proches, éploré. Son épouse, elle, est encore plus affectée. Et pour cause, Jean Claude Talla laisse quatre enfants dont l’aîné est en classe de Première. Son beau-père, décédé il y a quelques jours, se trouve à la morgue, et devait être enterré la semaine prochaine.  Né en 1962, Jean Claude Talla meurt à l’âge de 53 ans. Comme faits d’armes, on retiendra qu’il a publié plus de 1 000 articles dans Cameroon Tribune dans sa posture de correspondant local de Camnews à l’Extrême-Nord et a même couvert des événements à N’Djamena (Tchad) pour le compte de CT. Avant sa nomination en octobre 2014 comme DDC de la Mifi, Jean Claude Talla cumulait les fonctions de DDC du Ndé et chef service régional de la Communication publique de la Mifi. Il laisse un grand vide auprès des jeunes confrères.