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Le stade de Bata aux petits soins

Le site a droit chaque jour à un entretien particulier pour un meilleur spectacle.


« Le plus difficile c’est lorsqu’à la fin d’un match, tu regardes à gauche puis à droite, tu vois la tonne de saleté et tu demandes par où tu vas commencer ? ». Cette confidence est celle d’un responsable de l’entretien du stade de Bata. La structure a déjà accueilli six rencontres de la 30e édition de la CAN 2015 en Guinée équatoriale. Et abritera deux quarts de finale demain entre le Congo et la RDC et celle opposant la Tunisie à la Guinée équatoriale. Et après les matchs, il faut penser au nettoyage. C’est que, l’espace ressemble plus à une décharge après le passage du public. Pire, la forte odeur d’urine et de bière ne laisse pas indifférent. Les détritus sont là, à perte de vue.

Pour le nettoyage, la main d’œuvre est bigarrée (locaux, Camerounais, Burkinabé, Maliens…). Soit 60 ouvriers pour l’entretien de l’ensemble du site et des alentours. Ils doivent collecter les ordures, balayer les gradins, nettoyer les espaces d’accommodation. On parle de huit à 12 voyages effectués par des camions de 12 roues pour le transport des détritus. « Les ouvriers ont connu un journée difficile entre dimanche et lundi dernier. Le stade devait accueillir des rencontres tous les deux jours. Après le match de dimanche, nous étions obligés de travailler toute la nuit jusqu’au petit matin. Puis, de revenir au lever du soleil pour les derniers ajustements. C’est éreintant », confie un employé du stade. Pour chacun de ces employés, la rémunération variera entre 60 et 80 mille F pour sept jours de travail d’après un responsable. La gestion des loges VIP et présidentielles est conduite par d’autres équipes.

Plus bas, pour avoir un rectangle vert bien enraciné (90x120m, gazon naturel), Gregori International a été appelé. Cette société française avait d’ailleurs contribué à la reconstruction de ce stade pour la CAN 2012. Le travail est organisé avec minutie tous les jours depuis le début du tournoi. Le gazon est tondu, arrosé, le système de drainage vérifié. Avec des engins, la vingtaine d’employés doit trouver la taille adéquate. Il faut que le ballon rebondisse bien. Si le terrain est « accidenté, c’est dangereux pour les appuis des gardiens et des joueurs. Il ne faut prendre aucun risque », confie notre source. Pour les prestataires de service, au regard de la forte sollicitation, les soins doivent être redoublés. Jardinier pour pelouse, à Bata, le mercato existe aussi pour cette catégorie de travailleur. Une pelouse impeccable peut vous donner la possibilité de décrocher un gros contrat en Afrique ou ailleurs. C’est pourquoi, le matériel de pointe est sorti. Scarificateur électrique et thermique, Mustan Verti Drain pour améliorer la planimétrie…Rien ne doit être fait au hasard. Qui sait, de possibles recruteurs sont là. D’autant qu’il y a un marché en vue, celui de la CAN 2017.

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