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Dossier de la Rédaction

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L’accord de Nairobi divise la Centrafrique

Les différentes parties ne s’accordent pas sur les conclusions issues des pourparlers organisés dans la capitale kényane.


L’accord conclu mardi dernier à Nairobi entre la délégation de l’ex-Séléka et celle des anti-Balaka, fait déjà des vagues parmi les différents acteurs impliqués dans la crise centrafricaine. A Bangui, les autorités de transition ont purement et simplement rejeté les conclusions, estimant qu’elles n’ont pas été associées aux dites assises. Certes, ex-Séléka et anti-Balaka ont annoncé mardi dernier un cessez-le-feu dans un délai de 48 heures, mais ils réclament également une amnistie générale pour toutes les personnes et parties engagées ou impliquées dans des combats ainsi qu’un changement de gouvernement et une nouvelle transition. Dans ce document d’une quinzaine de pages, les belligérants réaffirment leur soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), mais souhaitent la mise en place d’une tutelle onusienne sur toutes les forces étrangères présentes dans le pays.

Pour le gouvernement centrafricain, les conclusions de Nairobi ne représentent qu'une manœuvre de blocage des prochaines élections et une échappatoire à la justice pour certains auteurs de crimes commis pendant la crise. Denis Sassou Nguesso, médiateur international de la crise centrafricaine, a, dans un communiqué rendu public le 17 janvier dernier, salué les assises de Nairobi avant de se désolidariser par la suite.  Pour certains diplomates présents à Nairobi, en lieu et place d’un accord, le texte signé par les différentes parties n’est autre qu’un simple «catalogue de revendications». D’après Kenneth Marende, ancien président de l’Assemblée nationale kényane qui conduisait la médiation « les parties ont adopté un cessez-le-feu, une cessation des hostilités et un accord de DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration.» Mais, le médiateur kényan qui précise, par ailleurs, qu'il s'agit d'un «accord initial» fait savoir que ledit texte «ne prendra effet qu'après avoir été formellement signé».

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