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Dossier de la Rédaction

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« Aucun bout de notre territoire n'est occupé »

Pierre Moukoko Mbonjo, ministre des Relations extérieures.


Monsieur le ministre est-ce que cette réunion a permis d'avancer sur des points concrets?

Bien entendu ! Vous savez que nous nous sommes réunis au niveau ministériel le 20 janvier à Niamey, sur instructions de nos différents chefs d'Etat. Il a donc été convenu de venir ici pour demander le soutien de l'Union africaine de manière à ce que les décisions qui ont été prises au niveau de la Commission du Bassin du Lac Tchad - l'opérationnalisation de la force mixte multinationale - que cette décision soit soutenue par l'ensemble de la communauté internationale. Le processus consiste, d’après l'Union africaine, à saisir le Conseil de sécurité des Nations-unies. Mais entretemps, il est prévu une réunion du 05 au 07 février à Yaoundé qui sera donc une réunion d'experts avec pour objectif de préciser le concept d'opération, les règles d'engagement de cette force multinationale. Et sur la base des conclusions des experts, la présidente de la Commission de l'UA va saisir le Conseil de sécurité de l'ONU à l'effet pour celui-ci de passer une résolution qui permettra d'appuyer nos efforts sous régionaux.

La force multinationale sera une force africaine mais le soutien financier serait au-delà de l'Afrique ?

L'Afrique d'abord bien sûr, nous comptons d'abord sur nos propres forces. Vous savez par exemple que les troupes camerounaises, plus de 6000, qui sont déployées dans la partie septentrionale du pays depuis huit mois sont supportées exclusivement par le budget de l'Etat. Donc, nous avons besoin du soutien financier, logistique de l'Afrique et de la communauté internationale. D'ailleurs, je tiens à vous rappeler que le processus a commencé à Paris, le 17 mai. Et toutes les réunions que nous avons eues visent justement à assurer la montée en puissance de cette force multinationale avec un soutien africain et international.

Depuis deux semaines, des troupes tchadiennes sont déployées dans votre pays, pourquoi cet appel à votre voisin tchadien ?

Cela procède de la solidarité africaine. Je crois que la France, en intervenant au Mali, a appelé d'autres pays européens à son aide, c'est une chose tout à fait normale.

C'est vraiment un secours important ?

C'est important pour nous tous, dans la sous-région. C'est un accord bilatéral que nous avons avec le Tchad. Si vous avez suivi le discours du président Paul Biya au corps diplomatique, début janvier, c'est exactement ce qu'il a dit : «A problème global, solution globale». Et nous sommes depuis huit mois face à ces attaques incessantes de Boko Haram. On se pose beaucoup de questions : «D'où viennent les armes?» «D'où viennent les financements?» Mais vous avez constaté que l'armée camerounaise a fait face et qu'aucun bout de notre territoire n'est occupé par Boko Haram.


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