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Dossier de la Rédaction

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Certification : la crédibilité en jeu

De nombreuses entreprises camerounaises perdraient 20 à 30 % de leur chiffre d’affaires, sans que leurs dirigeants s’en rendent toujours compte. En cause : le défaut de crédit-qualité.

En vue d’inverser cette tendance, la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (BSTP-CMR) a organisé, la semaine dernière à Douala, deux journées d’information et de débats à l’intention de dizaines de patrons de l’industrie appelés à changer leurs choix managériaux. Les enjeux de ce changement ? Des gains nouveaux, matériels et immatériels, qui passent par l’opération de certification.

Dans l’impitoyable environnement économique mondialisé, c’est la certification qui permet à l’entreprise de décrocher des contrats et de gagner des points de compétitivité. Toutes choses qui font cruellement défaut à la majorité des entreprises camerounaises. Celles-ci se classent pour la plupart dans la catégorie des Petites et moyennes entreprises (PME), qui comptent un effectif de moins de 100 individus pour un chiffre d’affaires d’un milliard de F CFA au maximum. Selon les données de l’Institut national de la Statistique (INS), les PME représentaient en 2013 plus de 90 % du tissu économique national, pour une participation de seulement 34 % dans le produit intérieur brut. Eu égard à cette réalité de notre économie, les pouvoirs publics ont engagé une série d’actions déterminantes par rapport à l’importance accrue que les PME sont appelées à jouer dans l’orientation économique du Cameroun. La création de la Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BCPME) et du Centre de formalité de création d’entreprise (CFCE), ainsi que la mise en place de Centres de gestion agréés (CGA) et l’adoption d’une nouvelle législation en faveur du crédit-bail, constituent autant d’indicateurs clairs de la détermination de l’Etat à concrétiser sa vision de faire de la PME camerounaise le moteur de la croissance et de la création d’emplois.

La mission dévolue aux PME camerounaises n’est pas des plus aisées. Elles ont certainement un coup à jouer, à la faveur des grands projets en cours ou en perspective à travers le pays. Elles sont appelées à fournir une expertise crédible, tout au moins dans le cadre de contrats de sous-traitance. Dans cette perspective, les spécialistes relèvent que l’un des défis majeurs de la PME est de pouvoir proposer aux grandes firmes internationales retenues pour réaliser les différents chantiers des services à valeur ajoutée leur permettant de réduire leurs coûts, tout en respectant les standards internationaux. Là se situe tout l’enjeu de la certification, qui est loin d’être un simple phénomène de mode, loin s’en faut.

La certification s’impose dans l’économie moderne comme l’aboutissement d’une démarche visant à donner aux donneurs d’ordre (clients) de l’entreprise une assurance sur la qualité du produit ou de la prestation qu’elle est disposée à leur fournir. L’obtention d’une certification, qui intervient au terme d’une démarche-qualité validée par une instance internationale réputée, par exemple, l’International Standard Organization (ISO), offre un avantage concurrentiel à l’entreprise. Une entreprise qui s’est vue décerner une certification engrange des gains de productivité, du fait de la présomption de qualité de ses produits ou prestations. La qualité ainsi attestée va, entre autres, renforcer la confiance des utilisateurs, fidéliser les clients, améliorer les relations donneurs d’ordre–sous-traitants au sein d’une filière, et en définitive valoriser les performances économiques globales de l’entreprise.


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