La préservation de cet écosystème au centre de la Journée mondiale célébrée lundi à Yaoundé.

Entre 10.000 et 12.000 tonnes de poisson sont produites par an dans la plaine de Waza-Logone. Et vendues pour un montant de près d’un milliard de F. Il s’agit de l’une des zones humides les plus importantes du Cameroun. Le pays en compte environ un millier. Sept ont déjà été classées dans le patrimoine mondial de l’humanité par la convention Ramsar. On recense entre autres, la partie camerounaise du fleuve Ntem, le lac de cratère de Barombi Mbo, l’estuaire rio del rey (Bakassi), le fleuve Ebogo de Mbalmayo, la partie camerounaise du lac Tchad. Les zones humides sont d’une importance capitale. Elles disposent d’ue biodiversité très riche. Autre avantage, la production halieutique y est intense. Le milieu sert également de pâturage pour les éleveurs et même les riverains peuvent y faire de l’agriculture. 

En présidant la 18ème édition de la Journée mondiale des zones humides lundi au lycée technique de Nkolbisson, le ministre de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), Helé Pierre a saisi cette occasion pour sensibiliser le public, surtout les jeunes sur la protection de ce milieu très riche mais pourtant fragile.

Selon le Minepded, cet écosystème est à préserver parce qu’il rend de nombreux services à l’humanité. « Il joue un rôle capital dans la recharge des eaux souterraines, l’épuration des eaux, la préservation des crues. Il protège les berges, les rivages de l’érosion et les côtes des tempêtes », a-t-il déclaré. Les jeunes étant l’avenir, le fer de lance de la nation, il était de bon ton qu’ils soient imprégnés  des valeurs et avantages qu’offre ce milieu. Qui constitue au même titre que les océans et les forêts, de véritables réservoirs de biodiversité.