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Dossier de la Rédaction

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Petites récoltes, gains variés

Propriétaire d’une exploitation agricole familiale à Garoua, Debeyna Tchouina faute de moyens financiers conséquents, recrute la main d’œuvre parmi sa progéniture.


«C’est depuis 2002, année durant laquelle le petit commerce que je pratiquais jadis a chuté de manière considérable, que j’ai jeté mon dévolu sur l’activité agricole et particulièrement les cultures maraîchères. Activité dont je tire, aujourd’hui, l’essentiel de mes revenus et grâce à laquelle je subviens aux besoins de ma famille». Debeyna Tchouina, 55 ans révolus, marié et père de 6 enfants, retrouvé en pleine activité dans son champ, situé sur la rive  droite de la Benoué, s’adresse ainsi au reporter de CT dont il reçoit la visite. Reconverti dans l’agriculture, Debeyna Tchouina exploite depuis lors une parcelle d’une superficie globale d’un hectare (ha) environ, sur laquelle il pratique plusieurs cultures, notamment celles de l’oignon, des légumes, aubergines, concombres et autres. La culture de l’oignon, a-t-il confié à CT, constitue sa principale activité. «C’est l’une de mes activités, la plus rentable de l’heure.» Sur le quart d’hectare consacré pour l’instant à cette spéculation, déclare-t-il, il récolte entre 60 et 80 sacs en moyenne par an.

Et parce que la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux, la petite entreprise agricole est avant tout familiale. Ne disposant pas d’assez de moyens financiers, Debeyna Tchouina se fait le plus souvent assister dans ses travaux  par son épouse et ses enfants. Ce qui présente l’avantage d’être moins onéreux, mais aussi de limiter les déperditions qui peuvent être liées à la malhonnêteté d’ouvriers venus de l’extérieur. Si le travail s’avère plus important ou que les récoltes sont bonnes, il peut alors faire appel à la main d’œuvre extérieure, notamment des manœuvres temporaires qu’il recrute. Les travaux sont souvent organisés de manière à ce que les enfants puissent avoir le temps nécessaire pour leurs études. C’est le plus souvent le week-end donc, qu’ils sont d’attaque. L’un de ses fils qui vient d’avoir sa licence, tient d’ailleurs un commerce où une partie des récoltes champêtres, est écoulée.

Pour le reste, c’est sur les marchés locaux que la commercialisation se fait, notamment Pitoa, Takasko, Ouro Labo, Grand marché de Garoua, entre autres. Parfois, les revendeuses viennent les acheter sur place dans les champs. En ce moment, période des récoltes, le sac de 100kg d’oignon par exemple se vend entre 12 et 15 000F. En période de pénurie, le sac peut coûter, dit-il, entre 50 et 60 000F.

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