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Un septième cessez-le-feu au Soudan du sud

Le nouvel engagement pris dimanche dernier par le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar prévoit un arrêt des hostilités et la poursuite des négociations. 


Un sommet de l’Organisation intergouvernementale est-africaine (IGAD), médiatrice des pourparlers de paix sud-soudanais, s’est tenu dimanche dernier à Addis-Abeba en Ethiopie. La rencontre a débouché sur un accord intérimaire entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président,  Riek Machar. L’acte signé entre les deux belligérants prévoit un cessez-le-feu entré en vigueur depuis hier matin ainsi qu’une reprise des négociations à partir du 20 février prochain. Certains diplomates impliqués dans les négociations restent tout de même sceptiques, quant à une normalisation dans la durée. D’aucuns pensent que ce nouveau cessez-le-feu, le 7e en un an, ne fera pas bouger les lignes. Car, les deux frères ennemis campant chacun sur ses positions et refusant l’application des principes de partage du pouvoir  tels que édictés par l’IGAD. Nonobstant plusieurs promesses de paix arrachées tout au long de la médiation, Salva Kiir et Riek Machar n’ont jamais fait taire les armes. Exposant ainsi plus de la moitié des 12 millions de Sud-soudanais à une guerre civile aux conséquences désastreuses.

Au-delà de ce fait, l’on dénonce également le manque de sérieux qui caractérise les membres des deux délégations lors de la tenue  des pourparlers. Des diplomates et certains bailleurs de fonds, à l’instar de l’Union européenne, affirment que la plupart des membres sont plus préoccupés par les beuveries, agapes et questions de per diem que par des échanges fructueux visant à sortir le pays de la crise actuelle. Au sein de l’IGAD, l’on parle d’une facture de 20 millions d’euros, environ 1 milliard 310 millions de F, déjà dépensés en un an dans les capitales est-africaines où sont généralement organisées lesdites rencontres. Tout comme le jeu trouble de certains pays de la sous-région n’est non plus de nature à faciliter les choses. L’Ouganda et le Soudan sont souvent pointés du doigt de soutenir les différents camps.

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