La première édition du projet été lancée lundi dernier à Yaoundé et vise entre autres, à développer chez les jeunes l’esprit civique et l’intégration nationale.

Ils sont un millier, venus des sept arrondissements de la ville de Yaoundé. Ces élèves et étudiants sont réunis depuis lundi dernier, dans les jardins du palais des Congrès de Yaoundé. A l’occasion du lancement du projet pilote « Village jeunesse ». L’une des dernières trouvailles du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Conjointement patronnée par quatre autres départements ministériels en l’occurrence le ministère des Arts et de la Culture (Minac), des Enseignements secondaires (Minesec), de l’Education de Base (Minedub) et l’Enseignement supérieur (Minesup). Et pour cause, les objectifs du projet appellent à une mutualisation d’idées et d’énergies. Il s’agit précisément de promouvoir auprès des jeunes, la citoyenneté, l’intégration nationale. Il est aussi question de développer en eux l’esprit civique, de consacrer leur mérite, etc.

Au menu de ce rendez-vous pour jeunes : danses, poèmes, défilés de mode, sketchs. Sans oublier des séances ludiques en plein air. Au nombre desquelles, courses dans le sac, balle au panier, etc. Aussi peut-on voir, de la maternelle au supérieur, des jeunes qui, arborant pour certains des tenues traditionnelles, des masques de tout genre et pour d’autres, des points de peinture sur le corps, rivalisent de talents, non sans afficher leur détermination à succéder aux aînés dans les différents domaines, à l’avenir. « C’est un espace que nous offrons aux jeunes afin qu’ils puissent exprimer leur créativité », confie, d’un air serein, Marie Chantal Mazoume, sous-directrice de l’éducation civique en milieu scolaire et universitaire au Minjec. Cette phase pilote s’achève le 9 février prochain. Le projet qui est appelé à s’étendre sur l’ensemble du territoire est un prélude à la célébration de la fête de la jeunesse le 11 février prochain.