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Dossier de la Rédaction

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Congestion du port de Douala et diagnostic

La 8e des « Cahiers économiques du Cameroun » présentée mardi à Yaoundé indexe le manque de coordination des acteurs.

Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, a convié mardi au Mont Fébé à Yaoundé, des membres du gouvernement, des économistes et les hommes de médias à la présentation officielle du dernier numéro des « Cahiers économiques du Cameroun ». Une parution trimestrielle, dont la 8e édition fait le point sur le port de Douala. Le document se propose, en effet, de « réexaminer les sources de la croissance. Améliorer l’efficacité du port de Douala », tel qu’indique l’unique titre qui barre la Une de cette revue de la Banque mondiale.

Concernant les sources de la croissance, la publication indique qu’elle est stable à 5% et devrait rester ainsi durant les cinq prochaines années. Et pour faire mieux, « il faut faciliter le commerce, ce qui fait appel à la décongestion du port de Douala, où passent 95% des importations et exportations du pays », selon Gregor Binkert. Et de préciser que la facilitation du commerce implique, en effet, la réduction des délais de passage des marchandises.

L’analyse de la congestion du port de Douala revient sur les griefs connus et décriés de tous. Lesquels portent sur les lenteurs, les tracasseries diverses et le traitement inégal des containers. Comme solution, la Banque mondiale recommande d’agir sur les comportements, notamment des importateurs qui utilisent le port comme magasin. Ce, en relevant le coût de stockage journalier qui n’est que de 600F/j depuis 1985. Mais aussi, de prévoir des sanctions sévères à appliquer tout de suite, après que les 11 jours de franchise soient dépassés. Entre autres, les experts de la Banque mondiale recommandent aussi d’instaurer des réunions régulières entre acteurs et des audits indépendants des principaux points d’achoppement, afin de bâtir un consensus.

Seulement, l’analyse de la Banque mondiale a été faite sur la base de données qui datent de 2013. Toute chose qui a fait dire à Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances (Minfi), que les recommandations formulées sont déjà prises en compte. « La franchise de 11 jours a été rappelée, de instructions données pour auditer les uns et les autres, tout en leur rappelant les éléments de différents cahiers de charges. Des ventes aux enchères sont régulièrement organisées en même temps que des espaces nouveaux ont été créés pour fluidifier l’espace portuaire », a expliqué le Minfi.

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