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Dossier de la Rédaction

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Bouquet de stars à Douala à Deido Night Fever

L’association Zik Bros Entertainment a remis le couvert pour la seconde édition de ce rendez-vous musical.


Le 30 janvier dernier, dès 10h, l’esplanade de la pharmacie de la Rive connaît une animation peu usuelle. Sous la supervision de certains jeunes fils du coin, un podium est progressivement installé, des câbles électriques déployés et toute une logistique de sonorisation posée. Les populations peuvent alors saisir le message de la caravane motorisée qui fait le tour de la ville depuis quelques jours pour annoncer la nuit la plus longue et la plus animée du quartier Deido à Douala.

Et c’est à 19h30 que les premières notes du deuxième épisode du Deido Night Fever amplifient l’ambiance éternellement bruyante du coin. On est presque dans la fameuse « Rue de la joie ». Les jeunes artistes pour la plupart originaires du quartier, se succèdent, faisant monter la température. Dans les loges pour artistes, des CV plus imposants s’amoncellent. Longuè Longuè tout juste revenu au pays après des démêlés avec la justice française, Papillon, et surtout, Ben Decca, parrain de l’événement. Et quand à 1h35 au cœur de cette chaude nuit, ce dernier est introduit sur la scène, c’est le délire total. Un grand frisson parcourt la foule quand les premiers airs de « Mumi » sont lancés par sa voix veloutée. Entre deux mesures, il prendra le temps de remercier ses jeunes frères de l’organisation pour leur renouveler son engagement à leur côté.

Autre dévotion, celle de Douleur qui sans intervenir dans le spectacle, est resté bien présent aux premières loges jusqu’aux aurores. Il a donc eu le temps et le plaisir d’apprécier entre autres Mathématik de Petit-Pays, Kaïssa Pakito, Nono Flavy, le Ndongo Show, les jumeaux Epée et Koum et surtout, un Henry Njoh impressionnant, malgré sa santé bien entamée. Et malgré l’annonce de l’accident vasculo-cérébral de l’artiste Papa Zoé, par ailleurs membre de l’organisation de cet évènement, et son internement dans une formation sanitaire de Douala, le public vibre totalement jusqu’au bout de la nuit.

Malgré l’absence d’annonceurs, cette édition du Deido Night Fever fut une belle fête. Et déjà, Emmanuel Ntonè Ebellè le président du collectif annonce fièrement que son équipe et lui sont déjà à l’œuvre dans le but de faire de la prochaine édition une plus grande réussite. Mais avant, ils continueront de fédérer plus de solidarité entre les musiciens et pousser les jeunes à la production d’œuvres toujours plus élaborées.

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