Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

On se met en règle dans les dépôts de gaz domestique

Certains propriétaires s’arriment peu à peu . Le retour des contrôles étant prévu pour le mois de mars.


Ils sont avertis. Au marché Nkol-Eton à Yaoundé, quelques propriétaires de dépôts de gaz domestique ont pris la mesure de l’exigence d’afficher à l’entrée de leur commerce, l’agrément leur autorisant à exercer leur activité. C’est que les contrôles, annoncés en novembre dernier par le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) et réaffirmées par le communiqué du ministre du Commerce qui  invitait les propriétaires de dépôts de gaz domestique agréés à se doter d’une enseigne indiquant les références de leur agrément, débuteront en mars prochain. Julienne Nkangnia, propriétaire d’un dépôt de gaz au quartier Nkol-Eton, affiche une grande sérénité. « Pas d’inquiétude puisque nous sommes en règle », affirme-t-elle en présentant la décision portant déclaration d’exploitation d’un établissement de deuxième classe, affichée dans son dépôt. Pareil au quartier Nlongkak où il est difficile de manquer l’autorisation d’exploitation de l’un des dépôts de gaz qui y est situé. L’inscription, toute fraîche, est marquée en lettres majuscules, dans un cadre orange sur fond blanc.

Toutefois, nombreux sont les établissements de vente de gaz qui demeurent dans la clandestinité. « Les autres propriétaires des dépôts de gaz ont un souci. La plupart d’entre eux ne sont pas informés. Nous n’avons pas toujours la bonne information, ni le bon renseignement sur la procédure à suivre. Beaucoup se lancent à l’aveuglette », explique Julienne Nkangnia. La dame précise : « Il a fallu qu’un contrôle du Minmidt passe un matin dans mon établissement pour que je sois informée de la nécessité d’obtenir l’agrément. J’ai à l’instant enclenché la procédure d’obtention de l’agrément.» En plus d’avoir la bonne information, il faut pouvoir suivre la procédure. « La procédure est coûteuse. Nous devons payer 200 000 F de quittance. Il faut également que des experts se rendent sur le site pour s’assurer de sa conformité. Cela a un coût », ajoute-t-elle. Et des contrôles, il y en a eu depuis novembre avec l’explosion de bouteilles de gaz au quartier Etoudi à Yaoundé. Julienne Nkangnia explique : « Depuis cet incident, nous avons reçu au minimum deux contrôles. Ils ont trouvé que tout était en règle : local aéré, risques d’incendie réduits...» Les contrôles ont ensuite été suspendus pour permettre aux propriétaires de dépôts de gaz, de se doter d’une enseigne indiquant les références de leur agrément, avant le début de la répression.

Pour le chef de la brigade de contrôle des fraudes et de la répression au ministère du Commerce (Mincommerce), Martin Charles Abessolo Monefong, cette répression appelle la mise en mutualité de plusieurs administrations : le Mincommerce, le Minmidt, le ministère de l’Eau et de l’Energie, « pour que ce soit un travail qui assainisse de manière définitive le secteur », précise-t-il.  

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière