C’est le montant du financement nécessaire pour le troisième phase du programme y consacré. Information révélée mercredi à Yaoundé.
Compte tenu des besoins énormes mis en évidence par le processus participatif au cours des deux premières phases du programme national de développement participatif (PNDP) et surtout de l’engouement suscité auprès des bénéficiaires par les résultats, la troisième phase de ce programme devrait nécessiter un peu plus de financement, près de 221 milliards de F. Information communiquée mercredi à Yaoundé par le président du comité national de pilotage du PNDP par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Didier Gibert Edoa. Il présidait la 15ème session du comité national d’orientation et de pilotage (CNOC) et du PNDP. Il indique cependant que le principal point d’attention reste la question de ce financement. Puisque la Banque Mondiale, après évaluation avait annoncé un montant initial de 70 millions de dollars soit 35 milliards de F. L’institution s’est proposée de soumettre le dossier du PNDP-3 à la validation de son prochain conseil d’administration prévu le 18 mai 2015. Autant de points qui ont été débattus au cours de cette rencontre en présence du coordonateur national, Marie-Madeleine Nga.
Les deux années d’activités, du (PNDP) présente quand-même un bilan flatteur. Avec le financement de plus de 3000 projets, le recrutement de 587 agents communaux dans les communes couvertes et la finalisation du processus de planification ou d’actualisation des plans communaux de développement. Pour ce qui est des actions directes d’appui à la décentralisation, on note également une avancée considérable sur la mise en route du processus d’information de la gestion des communes avec logiciel dans 163 municipalités, l’acquisition des 329 ordinateurs au profit des communes, des motos pour 329 communes et une dotation spéciale additionnelle pour 31 communes hébergeant les populations pygmées afin de faciliter le travail des services d’actions sociale de ces communautés.
