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Dossier de la Rédaction

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1 200 hommes supplémentaires pour la Force multinationale mixte

armée camerounaiseLes experts réunis à Yaoundé ont enregistré la volonté des pays du bassin du lac Tchad d’accroître les effectifs de cette force qui va lutter contre Boko Haram.

Trois préoccupations majeures se dégagent du communiqué final des travaux des experts chargés de l’élaboration des documents opérationnels pour la Force multinationale mixte (FMM), lu samedi dernier à la fin des travaux par le Dr Issaka Souare, conseiller spécial du Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel. D’abord la volonté de création d’un environnement sûr et sécurisé dans les régions affectées par les activités de la secte terroriste Boko Haram et d’autres groupes terroristes, à l’effet de réduire considérablement la violence contre les civils et d’autres exactions. Ensuite, le souci de faciliter la mise en œuvre par les Etats membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et le Bénin de programmes d’ensemble de stabilisation dans les régions affectées, y compris la restauration de la pleine autorité de l’Etat et le retour des personnes déplacées. Il y a, enfin, le souci de faciliter les opérations humanitaires et l’acheminement de l’aide aux populations affectées par les actes de la secte Boko Haram et des autres groupes.

Si la rencontre de Yaoundé a confirmé la décision de l’établissement du quartier général de la FMM à N’Djamena au Tchad, conformément aux conclusions de la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la CBLT tenue à Niamey au Niger le 2 janvier dernier, on a noté une réelle volonté des pays concernés d’apporter, chacun sa contribution à la mise en place de cette Force. Il est désormais question de 8 700 personnels militaires, de police et civils, contre les 7 500 initialement prévus et validés par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine au cours de sa 24e session les 30 et 31 janvier derniers à Addis-Abeba en Ethiopie. Les experts venus de la CBLT et du Bénin, de l’ONU, de la CEEAC, de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont proposé l’établissement d’un commandement central militaire et d’un mécanisme conjoint de coordination sous l’autorité desquels vont opérer les troupes venant de la CBLT et du Bénin. Par ailleurs, s’il est loisible de constater que les zones d’opération de la Force sont celles d’activités actuelles de Boko Haram, la possibilité est laissée au commandant de la FMM de demander un élargissement de celles-ci auprès des autorités compétentes. Ce qui, de l’avis d’un expert présent aux travaux, constitue une avancée très importante.

Un volet qui n’a pas été négligé, c’est celui de la Communication. Ceci afin de priver Boko Haram de tout soutien qu’il pourrait tirer de l’instrumentalisation de la religion musulmane. Des campagnes de sensibilisation et de contre-propagande devraient être menées à cet effet. Il reste désormais à la Commission de l’Union africaine de continuer le processus, avec la validation de ce document et la saisine du Conseil de sécurité des Nations unies et à régler la question du financement.

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