Le collectif «Unis pour le Cameroun» multiplie des réunions pour la marche républicaine contre Boko Haram du 28 février prochain.

Ils sont issus de diverses régions du Cameroun et sont tous journalistes. Polycarpe Essomba, Eric Benjamin Lamère, Guibaï Gatama, Thierry Ngogang et Raoul Simplice Minlo. Une seule ambition les anime : « souder le pays, créer l’union sacrée autour de la guerre contre la secte Boko Haram au-delà des régions, des ethnies, de toutes convictions politiques et religieuses ».

Depuis plus d’un mois environ, ils se réunissent pour atteindre cet objectif. « Nous disons aux hommes politiques qui nous approchent que la manifestation est volontaire et libre mais non-partisane. Tout le monde peut y prendre part mais sans tenue ou insigne de parti politique », souligne Thierry Ngogang.

A trois semaines de la date choisie, une campagne de mobilisation est lancée. Elle s’appuie principalement sur les réseaux sociaux. « Il s’agit d’optimiser les principaux réseaux sociaux fréquentés par les Camerounais (Facebook, Twitter, Youtube). Un compte Facebook animé par un community manager est déjà créé. Des spots télés et radios seront conçus, mettant en exergue l’unité et la solidarité à travers divers intervenants aussi bien de la société civile, de la classe politique, des milieux d’affaires, des religieux », explique Raoul Simplice Minlo.