Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La loi de finances 2015 modifiée

minfiUne ordonnance du président de la République signée vendredi dernier revoit à la hausse le montant des émissions de titres publics de 320 milliards à 900 milliards de F.

Initialement, la loi de finances pour l’exercice 2015 promulguée par le président de la République habilitait le gouvernement à recourir à des émissions de titres publics pour un montant maximum de 320 milliards de F. Cette disposition vient d’être modifiée par une ordonnance du président de la République signée le 6 février dernier. « Au cours de l’exercice 2015, le gouvernement est habilité à recourir à des émissions de titres publics, notamment les obligations du Trésor pour des besoins de financement des projets de développement, pour un montant maximum de 900 milliards de F », stipule l’article cinquième nouveau de l’ordonnance n°2015/001 du 06 février 2015 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2014/026 du 23 décembre 2014, portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2015. Soit un montant supplémentaire de 580 milliards de F.

De fait, il faudrait s’attendre dans les prochains jours, à une révision du calendrier indicatif des émissions de titres publics publié fin décembre 2014 par le ministre des Finances.  Calendrier qui prévoyait des émissions d’obligations du Trésor pour un montant prévisionnel de 150 milliards de F et des obligations du Trésor assimilables (OTA) pour un montant de 100 milliards de F. Au moment où cette ordonnance du président de la République est signée, le Trésor public camerounais en était à sa troisième opération sur les cinq prévues au courant de ce premier trimestre 2015. Soit un total cumulé de 20 milliards de F. Soit cinq milliards mobilisés le 07 janvier 2015, suivi d’un deuxième emprunt de 10 milliards de F le 21 du même mois et d’un troisième de cinq milliards obtenus le 04 février dernier sur le marché monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). De l’argent qui a permis de financer le déficit de trésorerie de l’Etat.

Cette ordonnance du président de la République arrive également dans un contexte marquée par la chute des cours du pétrole. Il en a encore été question lors de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et extérieurs du ministère des Finances (Minfi) tenue à Yaoundé du 29 au 30 janvier dernier. L’un des exposés traitant du thème portant sur « Les clés de l’accélération de la croissance dans un contexte de défis », soulignait le fait qu’en  janvier dernier, le cours du baril se situait pratiquement à la moitié de son niveau de 107,3 dollars observé au deuxième trimestre 2014. Des projections du Fonds monétaire international (FMI) situent le cours moyen du baril en 2015 à 56 dollars. Or, dans une interview accordée il y a quelques semaines à CT, Lazare Bela, conseiller technique au Minfi, expliquait que le budget 2015 avait été préparé sur des prévisions arrêtés à 89 dollars le baril de pétrole. Une situation qui crée sans doute un manque-à-gagner au niveau des recettes budgétaires. Les recettes pétrolières (redevance SNH+impôt sur les sociétés pétrolières) représentent environ 20% des recettes budgétaires totales.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière