A 54 ans, le journaliste de la CRTV, s’est éteint vendredi dernier à Ngaoundéré.

Une voix s’est tue. Depuis vendredi dernier, Abdoulaye Dairou, journaliste en service à la station régionale de la CRTV-Adamaoua, n’est plus. Les fidèles auditeurs de l’émission «Radar» qu’il animait chaque samedi n’entendront plus sa voix.

Pionnier de CRTV-Adamaoua, il faisait partie de la première équipe des journalistes, animateurs et techniciens qui avait ouvert en 1983 cette station. Abdoulaye Dairou, «l’esclave de Dieu le plus patient», comme il aimait se faire appeler, quitte la scène. Mboum, natif de Nganha, à 80 km de Ngaoundéré, il s’en va, laissant deux femmes et de nombreux enfants. Cet homme qui a consacré 30 ans de sa vie à la CRTV est resté pour ses collègues un modèle d’humilité et d’intégrité. Tous ceux qui l’ont connu gardent de lui le souvenir d’un infatigable travailleur.

Pour Sardi Lawan, journaliste en service à CRTV Adamaoua, «c’était un vestige». Ces derniers mois, sa santé était devenue fragile. Il y a quelques jours, elle s’est dégradée. Depuis plus de deux semaines, il était alité et interné à l’hôpital norvégien de Ngaoundéré où il a rendu l’âme. Passionné de sport, il était devenu un chroniqueur sportif apprécié. Depuis vendredi, il repose au cimetière de «Rem Yamga», au quartier nord Cifan à Ngaoundéré. Le vétéran du micro s’en est définitivement allé, laissant derrière lui, une famille durement éprouvée.