C’est l’idée du roman intitulé « Eva, tranche de vie » de Merveiline Tapi paru aux Editions l’Harmattan.

Entre scandale amoureux et amour scandaleux, Eva, personnage principal du roman n’a pas vraiment de choix. Elle choisirait l’un ou l’autre que son sort serait le même. Douloureux. Pathétique. Et rien, même pas le « contrat de mariage conclu » avec Fidel, dans le dernier épisode de sa vie tumultueuse, ne gommera les marques de sa déconfiture. En effet, « Eva, tranche de vie » de Merveiline Tapi, roman de 115 pages, est l’aventure de  Nancy, 23 ans,  qui connait la déception depuis sa naissance. Sevrée de l’amour maternel, abandonée par son père, Eva est bercée par sa grand-mère qu’elle perd prématurément. Un premier choc dans la vie de la jeune Eva. Dans ce tumulte naissant, Eva, ravissante créature à qui la nature a fait don d’atouts physiques aguicheurs, se réfugie d’abord dans une crèche. C’est là que « la beauté incendiaire » fait la connaissance de Mike, grand homme d’affaires et futur candidat à l’élection du président de la République. Mike est ce que les jeunes filles appellent « gros lot ». Homme riche marié d’une soixantaine d’années, il est à la recherche de chair fraiche. Il demande à prendre en charge Eva, « à condition qu’elle soit toujours là pour lui. » C’est donc grâce à lui qu’Eva vit dans l’opulence et s’inscrit dans un institut supérieur d’arts, puisque passionnée de peinture.

L’auteure, jeune journaliste bien ancrée dans le milieu jeune, du moins à travers son style, sa description des faits sociaux, entraîne le lecteur avec manière à s’abreuver des mésaventures d’Eva. Durant sa formation, l’héroïne connaîtra un amour à sa taille. Angel. Avant de se retrouver face à une autre dure réalité. Le roman de Merveiline Tapi est une frasque familiale. On y découvre cette dualité fragile entre amour filial et relations amoureuse. La présentation de l’ouvrage a lieu hier à l’Institut français de Yaoundé.