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Dossier de la Rédaction

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Quatre promotions d’ingénieurs sur le marché

Le ministre Fame Ndongo a appelé vendredi ces diplômés à explorer le champ de la création d’entreprises.


Vendredi dernier, quatre générations de jeunes ingénieurs étaient rassemblées dans l’amphithéâtre aux mille places de la faculté de Génie industriel (FGI) de l’université de Douala, où ils ont été formés depuis les premiers enseignements de cet établissement dispensés en 2006, afin de recevoir leurs diplômes. L’occasion de cette célébration officielle des premiers diplômés de l’école qui leur a permis d’apprendre diverses techniques de pointe a amené les ministres de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, et des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Laurent Serge Etoundi Ngoa, au campus de Logbessou, à une quinzaine de kilomètres de Douala.

Avant de renvoyer à leurs occupations (parfois professionnelles, certains ayant déjà pu s’insérer ou s’auto-intégrer dans le monde du travail) les 600 cadres ainsi produits depuis bientôt dix ans par la FGI, le ministre Fame Ndongo a pu écouter un compte rendu du parcours « remarquable », selon sa propre appréciation, de l’institution. Dans des domaines comme la technologie de construction industrielle, l’hygiène sûreté et sécurité industrielles et la pêche industrielle, le génie civil, les technologies de l’information et de la communication ou celle de la mécanique…, la FGI a déjà imprimé ses marques. Singulièrement dans les compétitions académiques où elle s’est distinguée localement et à l’étranger, a noté son doyen, Robert Nzengwa. Cette ambition d’être parmi les meilleurs, M. Nzengwa l’a résumée en une formule : « Celui qui doute n’a qu’à essayer » les produits de la faculté.

Pour autant, a-t-il regretté, cet établissement souhaite recevoir davantage de moyens pour continuer son chemin vers la production d’ingénieurs managers et créatifs qui soient capables d’explorer dans l’environnement camerounais et étranger, des voies inconnues et apporter des solutions nouvelles. Sur le champ, le ministre Fame Ndongo a répondu par l’annonce d’un financement de 150 millions de F par le ministère en charge des Pme, en vue du lancement dès l’an prochain d’un incubateur d’entreprises au sein de la FGI. Ce qui favorisera l’éclosion d’entreprises créatrices d’emploi pour les bénéficiaires et surtout pour le tissu social et économique camerounais. En effet, a déploré le Minesup, seuls 4,3% des diplômés des grandes écoles créent des entreprises. Une performance très faible que les pouvoirs publics veulent voir croître.



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