Des marches de soutien aux forces de défense organisées à Bafoussam, Bafang et Bangangté.
C’est le département du Haut-Nkam qui a donné le ton vendredi matin avec une marche populaire dans les artères de la ville de Bafang. Autour du préfet Gabriel Eloi Essoa, des milliers de jeunes, une bonne partie de l’élite du département dont le jeune Joseph Clovis Ngeussieuk, et les autorités religieuses tous unis derrière nos forces de défense pour lutter contre la secte islamiste Boko Haram. Les messages étaient clairs : « Non à l’insécurité ! Non à toutes formes d’intégrisme ! Non à la déstabilisation de notre cher et beau pays ! » C’est le même message qui a été relayé à Bangangté et Bafoussam, samedi matin, à l’occasion des marches organisées par les démembrements du Conseil national de la Jeunesse. A Bangangté, le maire Célestine Ketcha Courtès s’est réjouie de la mobilisation spontanée des jeunes qui ont montré qu’ils ont besoin de paix et qu’ils soutiennent, sans réserve, le chef de l’Etat et nos forces de défense qui sont au front. Ces jeunes ont également montré qu’ils ne sont pas manipulables et qu’on peut compter sur eux.
A Bafoussam, le gouverneur Awa Fonka Augustine s’est appuyé sur le thème de la 49e édition de la fête de la jeunesse : « Jeunesse et préservation de la paix pour un Cameroun émergent », pour appeler tous les Camerounais à se mobiliser et à dire non, refuser, batailler, combattre ce fléau horrible. Et pour cause ! « Sans la paix, les enfants ne sauraient aller à l’école ou s’épanouir. Sans la paix, le Cameroun qui a amorcé depuis 2007 de grands chantiers de transformation du pays ne peut atteindre l’émergence visée en 2035. » Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bafoussam, Emmanuel Nzete demande aux Camerounais de demeurer vigilants et fermes derrière les forces de sécurité.
