Une marche citoyenne relative à la guerre contre « Boko Haram » a eu lieu samedi dernier à Bertoua.

La marche, très courue, a mobilisé des milliers de personnes : des jeunes, des moins jeunes, des hommes, des femmes, des adultes résidant dans la ville de Bertoua et dans les environs. C’était une véritable osmose entre cette foule. Ici, on ne distinguait ni civil, ni militaire. On avait des hommes et des femmes qui s’étaient dépouillés de leurs chapelles politiques et autres obédiences religieuses pour soutenir le chef de l’Etat, chef des Armées, ainsi que les soldats au front dans l’intérêt suprême de la Nation.

Sur les quatre points de rassemblement de la marche et l’on avait la liberté d’intégrer le groupe que l’on désire. Mais de n’importe quel bord que l’on prenait le départ, on convergeait vers le point de chute qui était la stèle du cinquantenaire des armées. C’est au pied de ce monument historique qu’au nom du gouverneur la région de l’Est empêché, Augustin Keyantio, inspecteur général des services régionaux, est allé déposer une gerbe de fleurs en l’honneur des soldats morts au front pour la défense de l’intégrité territoriale.

Ici, une prière œcuménique a été dite en vue d’implorer la miséricorde de Dieu qui, seul peut restaurer une paix définitive aussi bien aux frontières qu’à l’intérieur du triangle national. Dans les deux motions de soutien lues à cette occasion, notamment celle du bureau régional du Conseil régional de la jeunesse, et celle des femmes lue par madame le délégué régional de la Promotion de la femme et de la famille de l’Est, il se dégage une ferme volonté des populations de cette région à rester soudées derrière Paul Biya et les soldats en guerre contre les forces du mal, ces hordes  qui, de manière sporadique, posent des actes de terrorisme dans notre territoire national, notamment dans l’Extrême-Nord et à l’Est.