Ils sont huit. Les désormais, docteurs Ph D qui viennent d’agrandir la famille des enseignants de l’Université de Maroua. Le balaie des soutenances a eu lieu du 1er au 6 février, la semaine dernière.
Ils ont présenté des thèses dans deux unités de formation doctorales à savoir: Langue, littérature et science du langage et Sciences de l’homme et de la société. Ce qui porte à une quinzaine, le nombre des docteurs ayant soutenu leur thèse dans ces unités de formation logées à l’Ecole normale de Maroua depuis sa création.
Pour examiner et évaluer les travaux, d’imminents professeurs de ladite institution, au rang desquels le Pr Edward Ako Oben, par ailleurs recteur de l’Université de Maroua, qu’ont assistés d’autres, venus des universités de Dchang, de Yaoundé I et surtout du Niger et du Tchad. D’après le recteur de l’Université de Maroua, ces jurys composés d’enseignants de haut calibre démontre à suffisance le souci de son institution de vouloir former des produits de qualité capable de concurrencer n’importe où dans le monde.
Dans le même sens, à l’Ecole normale de Maroua, les responsables disent qu’un accent particulier est mis sur la formation doctorale par ce que c’est à ces derniers que revient le devoir de transmettre la connaissance aux futurs enseignants des lycées et collèges qui ont la charge de former la jeunesse du Cameroun. Selon ces responsables, rater la formation des formateurs c’est automatiquement rater aussi l’éducation de la jeunesse camerounaise.
Pour les nouveaux promus qui viennent d’accéder au cercle des universitaires, le challenge est grand, « il est même déjà lancé, car il nous faut donc prouver sur le terrain que nous méritons le titre de docteur», dira Amine Madam l’un d’eux.
