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La Côte d’Ivoire savoure sa CAN

nuit-de-fete-en-cote-divoireLa soirée post-finale n’a pas été de tout repos, qu’il s’agisse des Eléphants ou du Ghana.

André Ayew n’a pas retenu ses larmes. Le visage cramoisi, il trouve refuge dans les bras de Hervé Renard. L’image est saisissante. Le sélectionneur, qui vient de permettre à la Côte d’Ivoire de remporter son deuxième titre de champion d’Afrique, console l’adversaire. Dimanche 8 février dernier, le Ghana est tombé en finale aux tirs au but face à la Côte d’Ivoire (0-0, 9-8) au stade de Bata en Guinée équatoriale. Et pour Christian Atsu, milieu de terrain ghanéen rencontré dans l’antichambre antidopage, «le Ghana ne fera plus rien. Cette défaite est un signe. On ne peut pas mener de deux buts et perdre comme cela ». Avant d’ajouter : « Hervé Renard a vraiment étudié mon jeu. Il a envoyé deux joueurs sur moi. Non. Ça c’est vraiment dur ». Dans le même espace, Siaka Tiene, milieu des Eléphants et rescapé de la génération doré, est sans voix. Il est à sa cinquième bouteille d’eau. Mais, toujours rien. Son téléphone n’arrête pas de crépiter. L’Ivoirien est encore concentré sur ce qu’il doit produire pour le test antidopage. Arrivé en sélection en 2000 comme Copa Barry (86 sélections) et Kolo Touré (106 sélections), il disputait dimanche sa troisième finale.

La sortie des joueurs est un moment particulier. L’euphorie est ivoirienne. Chez les Ghanéens, personne ne veut parler à la presse. André Ayew, en larmes depuis au moins une heure, attire la sympathie. Impossible de lui arracher un mot. Son frère, Jordan Ayew lui, garde sa froideur. Un simple non de la tête dissuade toute requête d’interview. C’est d’ailleurs le geste adopté par 97% des Black Stars. Jonathan Mensah fait face à la foule. Tête haute, mine serrée et regard larmoyant, il répond malgré tout à quelques questions. « Nous sommes déçus. C’est triste de perdre ainsi ».

Le contraste de la vie est là, certains pleurent d’autres rient. « J’aurai voulu que Drogba soit là mais c’est dommage. Grâce à eux (avec Didier Zokora et les autres, ndlr), nous sommes devenus plus forts. On va faire la fête. Et quand je vous dis qu’on va faire la fête, c’est qu’on va vraiment la faire », laisse entendre Gervinho. A l’hôtel des Eléphants, c’est la fête. Les joueurs sont en haut, les supporters n’arrêtent pas de faire du vacarme et les personnalités se succèdent. Guillaume Soro, président de l’assemblée nationale ivoirienne, est là depuis le dernier match de poule. On organise le départ. « A Abidjan, c’est la fête. J’ai hâte d’y être », lance Gervinho, visiblement sur un nuage. Copa Barry lui, dédie ce trophée à sa mère et à son fils dont l’anniversaire  coïncidait avec ce jour de finale. « J’ai cru en Dieu, j’ai cru en moi. Vraiment, Dieu est juste », explique le gardien ivoirien. Chez les Eléphants, on quitte le stade en chanson et en esquissant des pas de danse. C’est à 10 h que les Ivoiriens ont quitté Bata dans un vol spécial. Direction, Abidjan, pour la fête à la maison, où ils ont été accueillis par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara et des milliers de supporters. La journée du 9 février a d’ailleurs été déclarée « fériée, chomées et payée » par le président de la République.nuit-de-fete-en-cote-divoire

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