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Dossier de la Rédaction

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La Filière manioc oeuvre pour une meilleure redistribution des gains

Un projet lancé pour renforcer les relations commerciales entre les producteurs et les acheteurs.


« La valeur ajoutée se trouve toujours collectée à la fin du circuit. Les revendeurs gagnent plus que les planteurs. Et si les planteurs ne gagnent plus assez, ils risquent ne plus cultiver ». Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, a présenté un des problèmes que rencontrent les petits producteurs intégrés à la chaîne de valeurs de la filière manioc. Le constat est que les petits producteurs ne tirent pas suffisamment profit de leur activité souvent par une mauvaise connaissance des marchés national et régional, des règles de l’offre et de la demande, des mécanismes de financement… Comment trouver un meilleur rééquilibrage afin que de valeur ajoutée soit accordée aux planteurs pour faire vivre la filière ? « Il faut les encourager à un niveau de transformation qui permette de donner plus de valeur à leurs produits. Le planteur qui récolte son manioc devrait pouvoir en faire du couscous, du gari, ou de l’amidon et vendre un produit fini ou semi fini. C’est en ce temps là qu’il va voir améliorer son cadre de vie. Il faudrait une mise en musique afin que cela puisse marcher », explique le Minader. Et pour que ça marche, les acteurs de la filière manioc se sont réunis mardi dernier pour définir un plan d’action sur trois ans, dans le cadre du projet de renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans la filière des racines et des tubercules en Afrique.

Le projet financé par l’Union européenne a pour objectif d’améliorer les moyens d’existence des petits producteurs intégrés dans la chaîne de valeurs. La culture ciblée ici est le manioc, au regard de sa forte contribution à la sécurité alimentaire des populations. Le représentant-résident de la FAO au Cameroun, Maï Moussa Abari, l’a d’ailleurs fait remarquer : « Nous avons choisi le manioc pour son importance sur le plan de la sécurité alimentaire parce qu’il constitue un aliment de base des populations camerounaises en termes d’alimentation. En termes de produits dérivés, il offre beaucoup d’opportunités de revenus ». L’atelier a donc permis la mise en réseau des producteurs de manioc et les différents acheteurs pour une meilleure connaissance du marché, des règles de l’offre et de la demande, des mécanismes de financement…                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

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