C’est le souhait énoncé par les différents acteurs pour une meilleure promotion des livres lors de la clôture de l’événement mardi dernier à Yaoundé.
Le rideau est tombé sur les Journées des Editions Sopecam, première du nom, mardi dernier à la direction commerciale et marketing de la Sopecam à Yaoundé. C’est donc sur une note positive et d’espoir que s’est achevé cette rencontre littéraire qui a drainé de nombreux férus de la littérature avec à la clé un forum intitulé : « Auteur, acteur de choix dans la promotion de son œuvre. » L’objectif étant pour les concernés de se pencher sur les difficultés qui freinent la vente massive des livres, dans un contexte où cette commercialisation bat de l’aile et de voir dans quelle mesure booster les ventes. 11 auteurs-maisons dont Jacqueline Ayina « Tourments de femmes », Princesse Sika-Beha « Enfance de rêve » ou encore Moustapha Ramadam Nlend « Amour et perfidie » et le directeur commercial et marketing de la Sopecam, Alex Mimbang et le chef de service des éditions, Michel Ndi se sont entretenus à ce sujet.
Tous ont été de commun accord que l’implication de l’auteur dans la promotion de ses livres est importante. Car, elle favorise une meilleure vente et une meilleure visibilité de ses ouvrages. Pour ce qui est de l’éditeur, ce dernier doit jouer les rôles de promotion et de marketing du livre. Pour cela, il s’avère nécessaire d’aller vers les lecteurs pour les inciter à acheter les œuvres. Ceci à travers le support numérique pour le référencement des livres et leur prix, les coûts des documents qui doivent être accessibles à la bourse des lecteurs.
Raisons pour lesquelles, le partenariat entre l’éditeur et l’auteur doit être renforcé. « L’auteur et l’éditeur doivent marcher main dans la main. On doit jouer à la culture de la proximité, étant entendu que peu de Camerounais lisent et vont dans les librairies. Il faudrait donc que des équipes puissent aller dans les écoles proposer des livres aux élèves et étudiants », confie Moustapha Ramadan Nlend, auteur de « Amour et perfidie. » D’après Michel Ndi, en termes de promotion d’un ouvrage, il est d’abord important de voir comment l’environnement éditorial fonctionne au Cameroun. Car les Camerounais qui ne vont pas vers les livres, sont intéressés quand les livres viennent à eux.
