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Plus de six morts dans des affrontements en Centrafrique

Des combats ont opposé mardi dernier dans la localité de Bria à l’Est les troupes de la Minusca et les ex-Séléka.


Un calme précaire prévaut à Bria, localité située à l’Est du pays, après les violents affrontements survenus, mardi dernier, entre troupes onusiennes et éléments de l’ex-Séléka. Selon des sources, les combats y ont éclaté lorsque les forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), appuyées par les forces françaises Sangaris, ont tenté de reprendre les bâtiments administratifs aux mains des ex-Séléka. Le premier bilan fait état d’au moins six morts dans les rangs du groupe armé, aucun du côté de la MINUSCA et de Sangaris. Les mêmes sources indiquent que de nombreux civils auraient également perdu la vie. Au terme de plusieurs heures de combats à l’arme lourde, les forces étrangères ont réussi à déloger les assaillants des bâtiments officiels.

A l’origine, le refus catégorique des ex-rebelles de libérer pacifiquement le domaine public de l’Etat. «Depuis longtemps, il y avait des discussions pour obtenir l’évacuation pacifique des emprises de l’Etat pour qu’il n’y ait justement pas ces affrontements meurtriers. Malheureusement, il y a eu en face une certaine intransigeance qui n’a pas permis une solution pacifique», détaille Hamadoun Touré, le porte parole de la MINUSCA. Les combattants de l’ex-Séléka, brandissent plutôt la légitime défense pour justifier l’usage des armes face aux troupes étrangères. «C’est lui qui vient m’attaquer. Dans mon cas, je fais de la défense légitime. Je suis là dans la ville de Bria. Sangaris a dit que dans 48 heures, si on n’a pas déposé les armes, ils sont prêts à nous désarmer par la force pour nous neutraliser»,  affirme Arda Hakouma, chef militaire de l'ex-Seleka.

Selon un communiqué de la MINUSCA, «cette opération, intervenue après le refus répété des groupes armés d’évacuer pacifiquement les emprises de l’État, vise, entre autres, à mettre fin à l’existence d’une administration parallèle.»

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