Le ministre André Mama Fouda y a effectué une descente jeudi dernier pour évaluer les dégâts causés par une tornade. Un bâtiment vieillot, une partie de la toiture détruite. Voilà ce qui reste de l’hôpital de district de santé de Ngoumou, département de la Mefou-et-Akono ayant subi les ravages de la tornade qui s’est abattue dans la localité dans la nuit du 8 au 9 février dernier. A l’exemple de cet hôpital, plusieurs autres bâtiments administratifs de ce département ont subi le même sort. C’est pour mesurer l’ampleur des dégâts que le ministre de la Santé publique (Minsanté) y a effectué une descente le 12 février dernier. Trois salles d’hospitalisation ainsi que la chapelle de la morgue de l’hôpital ont été affectées paralysant ainsi le fonctionnement de l’hôpital. Le coût des travaux de réfection a été estimé à 4,9 millions de F,  apprend-on.

« Les instructions sont données pour qu’on trouve un prestataire capable d’intervenir de façon imminente afin que les patients soient pris en charge dans de bonnes conditions. A cette occasion, les populations en ont profité pour demander la construction d’un nouvel hôpital de district. La balle est donc du côté des autorités administratives et municipales. Si un site d’un ou deux hectares est identifié, il sera possible de projeter cette nouvelle construction  parce que l’hôpital actuel est issu d’une structure primaire du genre, Centre de santé, devenu Centre médical d’arrondissement et aujourd’hui, Hôpital de district. Et toutes ces excroissances n’ont pas été faites dans de très bonnes conditions », a confié André Mama Fouda.

Sans grande surprise, le moment a été aussi propice aux doléances des populations qui réclament un fort soutien en ressources humaines et la création de plusieurs pharmacies entre autres. André Mama Fouda a promis de trouver des solutions inhérentes à ces difficultés. En effet, cet hôpital qui a vu le jour en 1964, a besoin d’après son directeur, d’être rénové afin de devenir une structure hospitalière complète. Pour cela, « la formation sanitaire a besoin de nouveaux bâtiments  qui puissent accueillir des salles d’accouchement, de pédiatrie et de bien d’autres », a expliqué Roger Etoa, directeur dudit hôpital.