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Goodluck Jonathan appelle à l’aide

Le président nigérian vient de solliciter le soutien des Etats-Unis pour faire face à Boko Haram.


Sans trop de difficulté, la ville de Gombe dans le nord-est du Nigeria est tombée pendant quelques heures aux mains des islamistes de Boko Haram le week-end dernier. Par milliers, les djihadistes ont débarqué dans cette localité massacrant, enlevant populations et pillant commerces et habitations sur leur passage. Cette nouvelle incursion intervient dans un contexte marqué par la publication par la Commission nationale des droits de l’Homme des résultats d’une enquête sur des incidents liés à la politique. Sur une période de 50 jours, une soixantaine de personnes ont perdu la vie. Ce climat d’insécurité a eu le don d’émailler le processus électoral, obligeant les autorités à repousser les élections générales prévues le 14 février au 28 mars prochain. Question pour elles de juguler la menace Boko Haram.

Face à cette situation préoccupante, Goodluck Jonathan vient de solliciter à nouveau l’aide américaine. Sans fioriture, le président nigérian a tendu la main aux Etats-Unis devant la montée en puissance des islamistes qui ne cessent de gagner du terrain. Loin d’être un simple fait du hasard, Goodluck Jonathan, en course pour un second mandat, a choisi dans sa stratégie de communication, le Wall Street Journal, un quotidien américain. « Si le Nigeria a un problème, eh bien j’attends des Etats-Unis qu’ils viennent nous aider. Est-ce qu’ils ne sont pas en train de combattre le groupe Etat islamique? Pourquoi ne viennent-ils pas au Nigeria?», a-t-il lancé.

Cet appel de Goodluck Jonathan sonne comme  une volte-face de cap lorsqu’on sait qu’en fin 2014, Abuja avait décidé, face au refus de Washington de lui livrer les armes, de suspendre l’aide américaine qui se limitait jusque-là à la formation des soldats. Les Etats-Unis avaient alors conditionné leur aide à une enquête préalable sur les violations des droits de l’Homme dont seraient coupables certains officiers de l’armée nigériane sur les populations en zone de conflit. A Washington, l’on se veut prudent quant à un projet d’«envoyer de nouveaux soldats américains au Nigeria», selon un responsable du Pentagone.  

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