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Dossier de la Rédaction

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Terrorisme, une hydre planétaire

Le week-end dernier, l’obscurantisme s’est de nouveau signalé. Une série d’attaques a secoué la ville de Copenhague, capitale du Danemark. Deux personnes sont mortes. L’auteur  présumé de ces attaques a été abattu par la police dimanche matin. Même mode opératoire et mêmes cibles qu’à Paris récemment, tout comme les mêmes motivations de haine et de vengeance. Les premières cibles des attaques  de samedi étaient des participants à un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression, un mois après les attentats qui ont ébranlé la France. Quelques heures plus tard, c’est une synagogue qui était visée. Une personne de confession juive a été tuée et deux policiers ont été blessés. Leur tort ? Aucun a priori. Mais les logiques des auteurs de cette lâche entreprise ne sont pas les nôtres.

Face à cette terreur diffuse et désormais tentaculaire, c’est l’humanité entière qui est menacée. Ce sont les individus de toutes croyances qui sont visés. Ce sont les valeurs de paix et les principes de liberté et de tolérance consignés dans la Charte des Nations unies et que le monde a en partage qui sont attaquées. Ensemble, le monde entier est confronté à la déferlante terroriste qui peut frapper partout. Aucun pays ne fait plus exception. Les horribles attentats des tours jumelles de la World Center à New York  le 11 septembre 2001 sont encore vivaces dans la mémoire collective. En même temps que l’hydre terroriste s’attaquait à la France et au Danemark, elle poursuit encore aujourd’hui sa sale besogne de déstabilisation au Cameroun, au Nigéria, au Tchad et au Niger avec la guerre d’usure imposée par la sinistre secte islamiste de Boko Haram.

De même au Moyen Orient où la guerre s’enlise en Syrie et en Irak où les attentats à la bombe sont récurrents, l’Organisation dit Etat islamique s’illustre en y commettant des atrocités indescriptibles à l’endroit des populations civiles.  Au Sahel, depuis la chute du régime de Kadhafi, il  n’y a plus de pouvoir central en Libye et les groupes armés prolifèrent  à tous vents et les armes sophistiquées puisées généreusement dans l’important stock du régime défunt circulent à profusion. En Somalie, les miliciens Shebab restent très actifs notamment en Ouganda et au Kenya. L’hydre, fait donc très mal. D’où l’urgence d’une coopération forte et constructive tant africaine que mondiale pour terrasser ce monstre planétaire. 


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